Cet amour qui depasse tout

Pardon si mon post n'est pas à la bonne place, dans ce cas, libre à vous les modos de le remettre la ou il se doit


Voila, on dit souvent que l'on aime alors que l'on a pas d'enfant, la notion aimer est tellement forte lorsque l'on est amoureux ou proche de quelqu'un qu'on pense tout savoir des sentiments.

Mais en ce qui me concerne, j'ai vraiment connu l'amour parfait sans la moindre zone d'ombre à la naissance de mon premier enfant puis à la naissance des 2 autres bibous. Là vraiment le mot "aimer" prend un tout autre sens, c'est limite magique, mieux que tout ce qu'on peut imaginer, on a sincerement l'impression que tout est rose et sans point négatif au tableau
Je pense sincerment que l'amour qui nous lie à nos monstres d'amour est inaltérable et qu'il n'est pas possible de voir une seule zone d'ombre.
C'est tellement fort et pur que l'on a l'impression d'aimer parfaitement au passage femme-->maman :heart:

Et vous, pensez-vous que l'on rencontre vraiment l'amour parfait au moment d'etre mere?

Moi, de mon ressenti personnel, je ne dirais pas que l'amour est parfait pour mon enfant et moins intense (ou moins parfait) avant.

Par contre, j'ai ressenti des choses que je n'avais jamais ressenties, en voyant Evane, et puis maintenant surtout, après quelques mois de vie avec elle, après avoir pris mes marques...

Je sais que j'aime vraiment son papa, que j'aime sincèrement mes parents, mon frêre, et quelques amis très très proches aussi. Mais pour Evane, je ressens quelque chose de plus animal, de plus instinctif. Je sais que j'aime les gens parce que quelque part j'admire ce qu'ils font ou ont fait, ou parce qu'ils me sont proches et que j'ai vécu des moments agrébles avec eux, ce genre de choses...

Alors que Evane, ça a été immédiat, sans réflexion. Je n'arrive pas bien à exprimer...

Donc pour moi, je ne dirai pas comme toi Misskazu que j'ai eu l'impression d'aimer parfaitement au "passage femme/mère", d'une part parec que ce n'ets pas en termes de qualité de sentiments que je différencierais les deux, (ni en intensité : ce sont vraiment des émotions différentes), et d'autre part parec que j'espère bien que je ne suis pas passée de femme à mère mais que je suis restée femme à part entière en devenant maman!

Je suis assez d'accord avec Anne, je dirais qu'en devenant maman j'ai découvert un amour pas plus parfais, pas plus magique, mais simplement différent.

Je n'aime pas de la même façon mes filles que leur père, comme je n'aime pas non plus de la même manière mes parents et ma soeur par exemple...

Dans mon cas il y a tout une palette de façon d'aimer, différentes certes mais pas plus ou moins "parfaites"...

Maintenant il est clair que mes enfant passent avant tout, mais ça c'est une autre histoire

Anne, tu sais je me sens encore femme, mais une chose est sure, je suis mere avant tout maitenant, sans pour autant laisser ma vie de femme de coté.
C'est gentil de me faire part de vos ressentis, comme quoi tout le monde est bien different.

Je ressens les choses exactement comme Anne, à la virgule près

misskazu a écrit:

Anne, tu sais je me sens encore femme, mais une chose est sure, je suis mere avant tout maitenant, sans pour autant laisser ma vie de femme de coté.
C'est gentil de me faire part de vos ressentis, comme quoi tout le monde est bien different.

Et heureusement, sinon la vie serait bien ennuyeuse...

Gaëlle a écrit:

Je ressens les choses exactement comme Anne, à la virgule près

j'ai encore rien dit moi

pour le reste je suis assez d'accord avec Anne et Gaëlle

En fait pour moi ça a été très différent d'un enfant à l'autre.Dans les deux cas c'est un amour sans fond, sans faille, animal et presque surnaturel tant il est instinctif et fort
pour Axel cette vague d'amour m'a envahie quand je l'ai vu dans sa couveuse (puisque anesthésie générale pendant la césa). Sans même le toucher, un truc de fou, vraiment comme une vague. Je tremblais, je pleurais en silence, un truc de fou dont je me souviens parfaitement. Cet amour, j'en suis convaincue, lui a sauvé la vie, lui a donné envie de se battre alors que les médecins n'étaient pas trop optimistes. Cet amour m'a donné aussi la force de faire des trucs de fous pour lui, pour sa santé surtout (genre 500 bornes en pleine nuit pour aller voir un spécialiste pour son asthme et ce pendant plusieurs mois)

Pour Eve l'amour, le même, est venu au fil des contractions, pour devenir comme une évidence quand je l'ai eue contre moi, comme un amour qui l'attendait en moi, je ne sais pas si c'est clair mais bon

Au jour d'aujourd'hui je me rends compte que mes craintes pendant ma seconde grossesse (vais-je savoir en aimer un autre autant que le premier? ne vais-je pas avoir une préférence vu la difficulté de la naissance du premier si le second vient sans encombre) étaient de vraies questions mais que l'amour a fait son oeuvre; je les adore tous les deux pour ce qu'ils sont et je pense que mes sentiments s'expriment différemment parce que maintenant ce sont des enfans et non des bébés et leur personnalité aussi façonne notre amour à leur image



voilà en ce qui me concerne. sais pas si c'est clair mais c'est ce que je ressens

C'est tres clair Sylvie, j'ai eu des frissons en te lisant et je ne peux pas dire que je ressent la meme chose mais je pense comme toi qu'un amour fou nous enveloppe et nous rend comment dire .....................les mots sont durs à trouver c'est au dessus de tout de toutes facons.

je ne suis pas encore maman mais rien que l'idée de donner la vie et d'avoir un enfant avec l'homme que j'aime ça me mets des papillons dans le coeur

Gaëlle a écrit:

Je ressens les choses exactement comme Anne, à la virgule près

Itou et pas mieux.

brunehaut a écrit:

Gaëlle a écrit:

Je ressens les choses exactement comme Anne, à la virgule près

Itou et pas mieux.

Ben v'là aussi pour moi...

Et je ne me sens pas plus maman que femme, je me sens maman en plus de me sentir femme et c'est

La seule chose que je sais, c'est que mon amour pour mon fils est comme un puit sans fond, il est infini.

Oui, Sylvie a raison, c'est une lame de fond qui nous envahit.

C'est mon fils.

Lorène a écrit:

La seule chose que je sais, c'est que mon amour pour mon fils est comme un puit sans fond, il est infini.

Oui, Sylvie a raison, c'est une lame de fond qui nous envahit.

C'est mon fils.

Et bien là, Lorène tu me colles des frissons, c'est bôôô ce que tu as écrit

je ne sais pas si c'est de l'amour mais ça y ressemble fort en tous les cas.
en tous les cas je sais que ce que je ressens pour Jonas c'est profond.
Ce matin le psy m'a demandé à un moment donné, "pensiez-vous en adoptant un enfant que ce serait si difficile ? ne regrettez-vous pas ?"

non, je ne regrette pas d'être la maman de Jonas. C'est même impensable de se le demander. Et évidemment que non je n'avais pas envisagé de telles difficultés. Quelle maman peut envisager cela d'ailleurs ?
Mais comme le chantait Balavoine, c'est mon fils ma bataille point barre.

Jamais personne ne m'a occupé l'esprit comme Jonas le fait depuis même avant la rencontre.
Jamais personne ne m'a procuré tant d'effervescence dans mes sentiments, tristesse, colère, joie, plaisir, complicité, tout est là.

En tous cas, ce qui est sûr c'est que c'est fort.

Caro a écrit:

Ce matin le psy m'a demandé à un moment donné, "pensiez-vous en adoptant un enfant que ce serait si difficile ? ne regrettez-vous pas ?"

Le débat sur la question posée par le psy à Caro : là

Il n'y a rien ni personne dont je sois aussi fière que de mon fils. Il est pour moi une merveille. Je ne pourrais pas comparer l'amour que j'ai pour son père et celui que j'ai pour lui (ou pour ma maman...) parce qu'il sont tous très différents. Je sais juste que cela fait 4 mois que Nicolas partage ma vie et que je ne sais pas comment je pourrais vivre sans lui.

Tout le monde a si bien décrit, chacun à sa manière, l'amour qu'il a pour son enfant. Un amour inconditionnel, sans bornes.
C'est merveilleux d'être maman.