Les AAD ou accouchement à domicile

La surveillance par monito ne remplace pas une présence rassurante lors de tout le travail,
je sais que cela est du au manque de personnel et de moyens mais je trouve cela regrettable et triste

Nous, on nous a demandé ce qu'on souhaitait...

J'ai choisi de pouvoir rester seule avec MrLG dans la salle, branchée, allongée tranquillou, sachant que l'équipe surveillait sur un tableau dans leur salle, et que de toutes façons elles passaient régulièrement vérifier.

Nous étions dans une situation parfaite, ok, mais vraiment, j'ai trouvé chouette et arssurant de les savoir là en cas de soucis, et de les voir vigilantes, mais de rester seule avec chéri durant le travail.

Val a écrit:

La surveillance par monito ne remplace pas une présence rassurante lors de tout le travail,
je sais que cela est du au manque de personnel et de moyens mais je trouve cela regrettable et triste

C'est encore un point de vue personnel. Pour ma part, la présence de mon chéri (qui n'y connais mais alors quedalle sur le processus de la naissance) m'était infiniment plus réconfortante que la présence d'une tierce personne aussi qualifiée soit elle.

Cathy a écrit:

Val a écrit:

La surveillance par monito ne remplace pas une présence rassurante lors de tout le travail,
je sais que cela est du au manque de personnel et de moyens mais je trouve cela regrettable et triste

C'est encore un point de vue personnel. Pour ma part, la présence de mon chéri (qui n'y connais mais alors quedalle sur le processus de la naissance) m'était infiniment plus réconfortante que la présence d'une tierce personne aussi qualifiée soit elle.

Je suis d'accord avec cathy, personnelement je n'ai pas du tout envie qu'une sa-femme que je ne connais pas (meme si elle est adorable) reste a coté de moi pendant ces moments ou j'aijuste envie d'etre avec mon mari. Alors une surveillance par monito me semble professionelle et discrete a la fois.

Gégé a écrit:

Cathy a écrit:

Val a écrit:

La surveillance par monito ne remplace pas une présence rassurante lors de tout le travail,
je sais que cela est du au manque de personnel et de moyens mais je trouve cela regrettable et triste

C'est encore un point de vue personnel. Pour ma part, la présence de mon chéri (qui n'y connais mais alors quedalle sur le processus de la naissance) m'était infiniment plus réconfortante que la présence d'une tierce personne aussi qualifiée soit elle.

Je suis d'accord avec cathy, personnelement je n'ai pas du tout envie qu'une sa-femme que je ne connais pas (meme si elle est adorable) reste a coté de moi pendant ces moments ou j'aijuste envie d'etre avec mon mari. Alors une surveillance par monito me semble professionelle et discrete a la fois.

Disons que c'est là la nuance peut être... Dans le cadre d'un AAD la sage femme doit être relativement "connue" du couple (pour avoir était présente lors de la préparation qui doit être échelonnée sur toute la grossesse ou presque ?)

Pour mon dernier , quand le monito a chuté (ou plutot le coeur du bb) ,j'ai du bipé et on m'a envoyé une etudiante qui a completement paniquée et a couru chercher une SF.
J'en ai perdu toute ma concentration alors que c'etait des pics normaux de contractions de fin d'accouchement!

Ceci dit autant pour mon premier accouchement que pour mon dernier , je suis chaque fois tombé sur des SF super!
Mais tout de meme c'est pas pareil.

C'est logique , hein , qu'un AAD et un accouchement a l'hosto ce ne soit pas pareil............une maison forcement ce n'est pas un hopital.

Quoique , mon gynéco , qui soit dit en passant est super comme doc, me disait que ce qui etait dommage c'est que pour fuir la froideur des hopitaux et / ou la surmedicalisation des naissances des femmes allaient accoucher chez elles .
Lui trouvait que dans l'idéal, on devait pouvoir accoucher a l'hopital comme a la maison , la securité en plus , mais que c'etait malheureusement loin d'etre le cas.
Ceci dit il ajoutait tout de meme que les mentalités changeaient et que c'etait tout de meme beaucoup mieux aujourd'hui qu'il y a 10 ou 20 ans.
Mais bon il dit qu'il y travaillait tout les jours en respectant au mieux les souhaits de ses patientes (et c'est vrai que j'ai eu l'autorisation bienveillante de depasser jusque J+15,que je n'ai pas eu de baxter , ni de TV toutes les 10 minutes, que j'ai eu le monito durant tout le travail parceque je leur ait dit que ça ne me derangeait pas sinon elles seraient venu controler de temps a autres,.....)

Val a écrit:

La surveillance par monito ne remplace pas une présence rassurante lors de tout le travail,
je sais que cela est du au manque de personnel et de moyens mais je trouve cela regrettable et triste

Eh bien, là encore, je ne généraliserais pas.
Une présence rassurante, je n'en ai jamais ressenti le besoin (raison pour laquelle, j'ai fait la grande partie du travail chez moi, sans satellite autour de moi) et je préférai nettement être tranquille avec chéri.
Je n'avais nullement envie d'avoir une personne en + de Luc près de moi. C'était bien assez d'être super entourée lors de la poussée, je n'avais personnellement pas besoin d'une présence que j'aurais considérée comme gênante et inutile, j'étais très zen, très à l'aise avec chéri auprès de moi.

Cathy a écrit:

Gégé a écrit:

Cathy a écrit:

Val a écrit:

La surveillance par monito ne remplace pas une présence rassurante lors de tout le travail,
je sais que cela est du au manque de personnel et de moyens mais je trouve cela regrettable et triste

C'est encore un point de vue personnel. Pour ma part, la présence de mon chéri (qui n'y connais mais alors quedalle sur le processus de la naissance) m'était infiniment plus réconfortante que la présence d'une tierce personne aussi qualifiée soit elle.

Je suis d'accord avec cathy, personnelement je n'ai pas du tout envie qu'une sa-femme que je ne connais pas (meme si elle est adorable) reste a coté de moi pendant ces moments ou j'aijuste envie d'etre avec mon mari. Alors une surveillance par monito me semble professionelle et discrete a la fois.

Disons que c'est là la nuance peut être... Dans le cadre d'un AAD la sage femme doit être relativement "connue" du couple (pour avoir était présente lors de la préparation qui doit être échelonnée sur toute la grossesse ou presque ?)

Connue et .........discrete!
On sait qu'elle est la et qu'elle veille, mais en meme temps on a pas l'impression de la voir beaucoup.
La mienne etait dans la bibliotheque juste a coté, venait si on l'appelait, de temps en temps ecouter le coeur de bb et bien sur a la fin.
Elle se deplacait silencieuse, prenait le temps pour tout , etait tout en calme et en reconfort.
Je pense que nous avons eu beaucoup de chance de l'avoir connue pour vivre ce moment la.

J'ai mal formulé ma phrase

Ici malheureusement nous n'avons pas la chance de pouvoir etre accompagnée durant le travail par une sage-femme connu. Donc je les prefere discrete surtout que la derniere fois j'yu suis restée 3 jours avant que bb se decide a reprondre a l'induction... alors des equipes j'en ai vu passé!!!

Ceci dit je ne pense pas qu'il faille entrer dans le conflit c'est mieux un AAD ou c'est mieux un accouchement a l'hosto.
Ce qui est chouette c'est de pouvoir vivre un accouchement qui nous corresponde , peut importe ou et comment et puis surtout d'etre respecter en tant que parents vivant un moment clé de leur histoire, le reste ma foi........

yanel a écrit:

Ceci dit je ne pense pas qu'il faille entrer dans le conflit c'est mieux un AAD ou c'est mieux un accouchement a l'hosto.
Ce qui est chouette c'est de pouvoir vivre un accouchement qui nous corresponde , peut importe ou et comment et puis surtout d'etre respecter en tant que parents vivant un moment clé de leur histoire, le reste ma foi........

je trouve que tu as très bien résumé Yanel

yanel a écrit:

Ceci dit je ne pense pas qu'il faille entrer dans le conflit c'est mieux un AAD ou c'est mieux un accouchement a l'hosto.
Ce qui est chouette c'est de pouvoir vivre un accouchement qui nous corresponde , peut importe ou et comment et puis surtout d'etre respecter en tant que parents vivant un moment clé de leur histoire, le reste ma foi........

voilà, c'est ça que tu voulais dire et je te rejoins en tous points

Gaëlle a écrit:

yanel a écrit:

Ceci dit je ne pense pas qu'il faille entrer dans le conflit c'est mieux un AAD ou c'est mieux un accouchement a l'hosto.
Ce qui est chouette c'est de pouvoir vivre un accouchement qui nous corresponde , peut importe ou et comment et puis surtout d'etre respecter en tant que parents vivant un moment clé de leur histoire, le reste ma foi........

voilà, c'est ça que tu voulais dire et je te rejoins en tous points

Pareil et je ne le vois pas autrement.

Je retire ma casquette de modo (je préfère le faire avant d'intervenir ici, je ne voudrais pas associer l'équipe entière aux propos qui vont suivre)

Je voudrais préciser, si besoin est, que je rejoins évidemment la nécessité pour chacun de construire sa naissance, avec ou sans sage femme présente tout le long du travail,
avec ou sans son homme, a la maison a la maternité,
dans une maison de naissance ou autre,

Sinon je peux tout de suite rebrousser chemin et arrêter de nourrir ce projet d'accompagnement à la naissance, puisque le principe de base est vraiement d'appuyer la maman, le couple, dans leur projet .
Comme le dit Yanel, il est important pour cet accompagnante, que ce soit le gynéco (oui ca arrive un gyneco qui soit là pour la durée entière du travail), la kiné, la sage femme ou même la "doula", soit discrète et ne s'impose pas au couple.

J'ai vécu deux accouchements à l'hosto et pour ma part, j'aurais souhaité une présence plus active à mes côtés de la part de la sage femme,
j'ai très bien vu la différence au niveau de la gestion des contractions avec son soutien ou sans, et j'aurais souhaité que cet ange là nous ait aidé tous les trois à naître autrement.

et parfois (mais encore la tout est au cas par cas, et je reprécise je ne parle pas particulièrement ici de mon mari) on (nous les femmes, ou la société) attend trop de nos hommes.

Ils sont parfois largués de nous voir souffrir, n'ont (encore une fois je ne généralise pas, chaque être humain est différent) jamais assisté a une naissance ni vu une femme en travail, la violence que tout cela peut prendre peut parfois effrayer le mari.
Une présence non intrusive pourrait permettre a ce papa de souffler un instant, à cette maman de trouver d'autres ressources,
encore une fois si le besoin est là.

Val a écrit:

et parfois (mais encore la tout est au cas par cas, et je reprécise je ne parle pas particulièrement ici de mon mari) on (nous les femmes, ou la société) attend trop de nos hommes.

Ils sont parfois largués de nous voir souffrir, n'ont (encore une fois je ne généralise pas, chaque être humain est différent) jamais assisté a une naissance ni vu une femme en travail, la violence que tout cela peut prendre peut parfois effrayer le mari.
Une présence non intrusive pourrait permettre a ce papa de souffler un instant, à cette maman de trouver d'autres ressources,
encore une fois si le besoin est là.

Je reviens là-dessus.

C'est sûr que chez nous, en plus de mes réticences évoquées plus haut, il y a ça. Mon mari ne se retrouverait pas du tout dans ce type de projet. Et ne me serait peut-être pas d'un grand soutien (pas seulement une question de peur, mais de "compétences" on va dire, sans qu'il s'agisse d'une critique à son égard, bien sûr).

Tout cela est très individuel comme resenti. Je pense que si Gaëlle, Anne et moi avons été si bien seule avec nos hommes, c'est sans doute aussi parce que ceux-ci étaient à l'aise avec ce qui se passait (je connais mon homme, je sais quand il est mal à l'aise, et je l'ai trouvé très bien, et il ne prennait pas sur lui, je l'aurais vu.) Il n'est pas resté avec moi tout le temps, mais la bonne fortune a fait qu'il a été là aux moment ou j'avais besoin de lui. A mon arrivée à la maternité, il m'a accompagnée. Quand les contractions ont commencé à être douloureuse jusqu'à la péridurale, quand on m'a annoncer que l'on devait me césarisée. Entre temps, je lui disais de rentrer pour se reposer (il allait tout près, chez ses parents).
J'avais des visites assez fréquentes des sages femmes et obstétriciens de garde (j'ai vu le roulement de 4 équipes), j'ai constaté qu'au moindre soucis, quelqu'un venait dans ma salle de prétravail.
L'AAD est de toute façon par la force des choses impossible pour moi (césarisée), mais de toute façon, cela ne s'inscrit pas dans mes désirs. A l'hopital jusqu'à la naissance de mon fils, je n'étais pas angoissée, je gérais assez bien. Il y a eu des détails qui m'ont ennuyée et dont je parlerai la prochaine fois pour que cela ne se reproduise pas de cette manière. Les grands changements que je veillerai si possible à mettre en oeuvre lors d'un procahin accouchement concerneront mon séjour à la maternité, surtout.

Cathy a écrit:

Tout cela est très individuel comme resenti. Je pense que si Gaëlle, Anne et moi avons été si bien seule avec nos hommes, c'est sans doute aussi parce que ceux-ci étaient à l'aise avec ce qui se passait (je connais mon homme, je sais quand il est mal à l'aise, et je l'ai trouvé très bien, et il ne prennait pas sur lui, je l'aurais vu.) Il n'est pas resté avec moi tout le temps, mais la bonne fortune a fait qu'il a été là aux moment ou j'avais besoin de lui. A mon arrivée à la maternité, il m'a accompagnée. Quand les contractions ont commencé à être douloureuse jusqu'à la péridurale, quand on m'a annoncer que l'on devait me césarisée. Entre temps, je lui disais de rentrer pour se reposer (il allait tout près, chez ses parents).
J'avais des visites assez fréquentes des sages femmes et obstétriciens de garde (j'ai vu le roulement de 4 équipes), j'ai constaté qu'au moindre soucis, quelqu'un venait dans ma salle de prétravail.
L'AAD est de toute façon par la force des choses impossible pour moi (césarisée), mais de toute façon, cela ne s'inscrit pas dans mes désirs. A l'hopital jusqu'à la naissance de mon fils, je n'étais pas angoissée, je gérais assez bien. Il y a eu des détails qui m'ont ennuyée et dont je parlerai la prochaine fois pour que cela ne se reproduise pas de cette manière. Les grands changements que je veillerai si possible à mettre en oeuvre lors d'un procahin accouchement concerneront mon séjour à la maternité, surtout.

Comme tout ressenti Cathy!

Gégé a écrit:

je n'ai pas du tout envie qu'une sa-femme que je ne connais pas (meme si elle est adorable) reste a coté de moi pendant ces moments ou j'aijuste envie d'etre avec mon mari. Alors une surveillance par monito me semble professionelle et discrete a la fois.

j'aurais dit preil si jen'avais pas vécue une super expérience: quand je suis partie en mat avec zom c'était un peu imprévu et au bout d'un moment il fallait absolument qu'il aille au bureau organizer sa journée ( c'est à 5' de la mat) , au début je me suis dit que ce serait l'horreur mais je savais que le travail allait prendre des heures donc.. et je suis restée avec la SF qui était vraiment à mes cotés, qui me serrait dans ses bras quand les contractions venait plus fort que ce que j'attendais ... j'étais vraiment bien avec elle, elle savait comment faire pour m'aider et me rassurer ... quand zom est revenu elle nous a laissé seuls … avant elle lui avait expliqué deux ou trois gestes pour m'aider pendat les contracs... genre me soulever un peu ( j'étais assise sur un ballon) et bon, avec tout l'amour du monde que c'était chouette mais pas efficace et c'est à ce moment là que j'ai craqué pour la péri ... peut-être que si elle était restée ... je ne le serai jamais ... mas ça me fait penser à un truc que la SF de la préparation à la naissance avait dit un jour : c'est très joli de donner la place aux papas dans les accouchemnts, mais parfois il ne sont pas préparés à cela et parfois même ils sont gênants pour la mamans sans qu'elles en soient conscientes...




en tout cas pour mon futur prochain j'ai vai mettre dans mon projet d'accouchement : pas d'appreil photo sur les mains de zom: attache-le si nécessaire

Je prendrais le temps de vous apporter mon témoignage sous peu.
J'ai deux garçons qui sont nés à la maison. Choix délibéré, réfléchi, préparé durant les neufs mois.
Je n'ai pas de honte à dire que j'ai accouché à la maison. Parce que telle était mon implication.

Médicalement, je veux juste rappeler qu'une sage-femme est tout à fait qualifiée pour suivre un accouchement non pathologique de A à Z.
Il n'y a pas forcément besoin de monito et perfs. La présence d'un obstétricien ou d'un pédiatre n'est pas nécessaire.
L'accouchement dans une clinique n'est pas non plus forcément la panacée. On peut y regretter les stress pathologisants dû aux protocoles (monito, doigtés réguliers...), à la position non naturelle, couchée les pieds dans les étriers, à l'absence de repaires personnels....

Je vais essayer de vous faire un topo de ce qu'ont été nos projets de naissance, sachant bien sûr que chacune est unique, avec ses besoins particuliers, ses propres peurs... et que l'aad n'est pas toujours la meilleure réponse.

Val a écrit:

J'ai vécu deux accouchements à l'hosto et pour ma part, j'aurais souhaité une présence plus active à mes côtés de la part de la sage femme,
j'ai très bien vu la différence au niveau de la gestion des contractions avec son soutien ou sans, et j'aurais souhaité que cet ange là nous ait aidé tous les trois à naître autrement.

et parfois (mais encore la tout est au cas par cas, et je reprécise je ne parle pas particulièrement ici de mon mari) on (nous les femmes, ou la société) attend trop de nos hommes.

Ils sont parfois largués de nous voir souffrir, n'ont (encore une fois je ne généralise pas, chaque être humain est différent) jamais assisté a une naissance ni vu une femme en travail, la violence que tout cela peut prendre peut parfois effrayer le mari.
Une présence non intrusive pourrait permettre a ce papa de souffler un instant, à cette maman de trouver d'autres ressources,
encore une fois si le besoin est là.

Visiblement, tu aurais eu besoin de cette présence et je comprends parfaitement mais moi vraiment pas. J'ai géré la plupart des contractions chez moi, très bien d'ailleurs, pourtant je douillais mais c'était un grand moment d'accompagner bébé et ça m'aurait fortement ennuyé que qqun soit là. Quand j'ai mal, il faut surtout surtout me laisser en paix. D'autant plus quand j'ai mal pour aider bébé à venir au monde . D'ailleurs Luc dormait et j'étais très très heureuse de vivre ces contractions seule. Puis, pourquoi je ne sais pas, j'ai senti que je devais le réveiller pour vivre la seconde moitié du chemin ensemble et avoir une tierce personne auprès de moi m'aurait vraiment agacée. Même dans une autre pièce.
Et plus je réfléchis et plus je me dis qu'un accompagnement durant la grossesse est quelque chose qui m'attire, autant un accompagnement durant la naissance en elle-même m'énerverait en fait.
Et je ne pense pas que Luc ait été très traumatisé par ce qu'on vivait tous les deux. Il était cool raoûl aussi sans avoir de pression de ma part.
C'est ce que nous, nous avons vécu, ça n'est pas ce qui DOIT être bien sûr

Cathy a écrit:

Tout cela est très individuel comme resenti. Je pense que si Gaëlle, Anne et moi avons été si bien seule avec nos hommes, c'est sans doute aussi parce que ceux-ci étaient à l'aise avec ce qui se passait (je connais mon homme, je sais quand il est mal à l'aise, et je l'ai trouvé très bien, et il ne prennait pas sur lui, je l'aurais vu.)

Ben à vrai dire, moi, c'est un cas particulier! nous avons su 3 semaines avant que je serais déclenchée... et une fois arrivée à la mater pour le déclenchement, cela a mis 24h, alors nous n'étions pas dans la panique de l'instant, quoi, bien préparés...

Mr LG n'est carrément pas à l'aise avec tout ça, juste que notre projet de naissance à nous, exposé et accepté par l'équipe, ça a été : "tout ce qui vous parait utile et quand ça vous pârait utile, tous les protocoles habituels si vous y tenez mais on veut être informés de ce qu'on nous fait avant que ça soit fait et que les décisions soient prises devant nous..."

Donc Mr LG a servi de main à tenir dans la douleur, mais aussi de personne relai à qui j'avais demandé de monter au créneau si je sentais qu'on nous tenais mal informés!

Bref, en quelque sorte, il a pu jouer un des rôles demandés à une Doula, je pense... Un peu la personne rassurante sur laquelle je sais que je peux compter!


Et de fait, avec le déclenchement, la pérti qui a bien fonctionné, et ma volonté de rester couchée, toussa, et bien je n'ai vraiment eu que peu mal... Le rôle de MrLG n'a donc pas été le plus important en ces termes-ci!

Hè Hè
heureusement que nous sommes toutes et tous différents le principal étant que chacun trouve son chemin et s'y sente bien

Je ne pense pas réussir à convaincre Fred...... j'ai pourtant failli pour Clémence même si je n'ai rien dit à personne... mais mes raisons n'étaient pas les bonnes, je les ai donc enfouies bien loin.

Finalement, j'avais prévu un accouchement spontané dans l'eau avec le papa à la maternité et j'ai eu un accouchement déclenché sans péri sans le papa à l'air libre pratiquement jusqu'au bout et vous savez quoi???????? Merci la vie, il fallait que Clémence et moi passions par là, tout simplement! Une fois bien connectée à ma fille, le reste s'est déroulé comme je l'espérais.

C'est un choix très personnel et je reste assise entre 2 chaises comme on dit, vu mon état de santé et le nombre de grossesses pour moi, ça devient dangereux et...... je n'ai pas de jacuzzi à la maison moi! Sans eau, je suis vraiment perdue même si j'ai bien été obligée de faire sans pour Clémence!

A suivre si bb7 il y a un jour, vu mon âge, vous serez vite fixée!

Gros bisous