Finalement qu'attendez-vous de votre préparation?

C'est vrai qu'on discute pas mal ici des différentes sortes de préparations à la naissance, d'accompagnement à la naissance, mais au final quelles sont vos envies, qu'attendez-vous de ces moments si particuliers? Etre rassurée? Etre coachée pour le jour J? être secondée? quelles sont vos attentes? quels critères déterminent votre choix?

Surtout pour me poser.

Comme je bosse à l'extérieur et que la vie que nous menons est très prenante, très active, je ressens un besoin de me poser "autour de mon ventre", prendre du temps avec ce petit bout de nous qui sera bientôt là.

Pour la première grossesse, c'était facile, je ne pensais qu'à ça. Et comme j'ai été arrêtée pour hypertension de stress (saleté de boulot à l'époque), je n'avais que ça à faire et pas d'autres enfants à s'occuper. Donc, la prépa à ce moment-là était + dans une optique de prépa pour le jour J mais ça ne m'a finalement pas du tout aidé, c'était de l'hapto, bien mignon, bien détendant mais niveau zéro pour l'apprentissage de ce qui se passerait.
Je ne regrette pas, finalement, on est restés zens jusqu'au bout et je ne pense pas qu'il faille vraiment se préparer. Je pense qu'un accompagnement est super important mais se préparer comme je l'imagine (apprendre des "trucs" techniques qui ne seront que des généralités risque d'être pris à la lettre et me semble parfois dangereux)

Pour celui-ci, avec la présence de Loïc, tout file à une vitesse incroyable. Je n'ai pas le temps de me poser autour de ce bébé et je ressens le besoin de prendre ce temps qui file pour commencer à aller à sa rencontre.

Par contre, je n'arrive pas à me décider: SF, kiné, doula,....je ne connais personne et je n'ai pas envie de choisir dans un bottin.

Mais voilà, cet accompagnement ou cette prépa, je la vois comme ça et pas du tout dans un but d'être rassurée, coachée, secondée. Même pour le premier, je n'ai jamais ressenti ce besoin, je nous sentais en confiance et zens.

Pour Natan, j'ai commencé l'hapto que j'ai dû arrêter. Finalement, j'ai fait un peu de sophro et quelques exercices de respiration. Je n'attendais rien de particulier en fait... je n'avais que ça à faire aussi, et disons que ça ne m'a pas aidée vraiment pendant l'accouchement, mais que ça m'a fait du bien pendant la grossesse.

Pour Robin, c'était à la demande de ma gynéco (je pensais carrément ne pas faire de prépa). Bref, on a revu un peu les positions qui soulagent et la respiration. Et là, tout a été très utile, vu que j'ai été debout pendant presque tout le travail. Et la chose qui me l'a plus aidée, c'est au moment de la "poussée", on m'avait bien expliqué comment respirer pour éviter que le "bébé" ne remonte quand on reprend de l'air. Donc, après coup, je suis contente d'avoir fait ces trois séances !

Voilà un bon sujet de discussion! Merci de l'avoir soulevé Sylvie!

En fait, personnellement, je n'attends RIEN. Comme Gaëlle, je ressens le besoin de me "poser tout simplement". Et vu notre vie hyperactive en ce moment, ce temps me fait défaut.
Donc, pour moi, toutes ces techniques que je qualifierais de tendance (il y a 10 ans, une prépa se résumait à des séances pré-natales et basta!) seraient un "prétexte" pour enfin me poser. On en parle tellement que je me dis que qlq part, je ne peux y échapper. Effet de mode ?

Si j'attends vraiment qlq chose, c'est de pouvoir "gérer" mon accouchement à savoir les contractions et la douleur qui va avec. Pour le reste, j'ai toujours suivi mon instinct.

MuMu

Comme Gaëlle.

De me permettre de me poser, surtout.

De me détendre un peu après une conception et un début de grossesse pas du tout aussi "insouciants" que pour Nils.(et de profiter d'un suivi un peu plus "normal" que le suivi médical)

D'avoir des "billes" pour ne pas paniquer dans le cas où je ne pourrais pas bénéficier d'une péridurale (ou elle ne répondrat pas trop trop à ce que j'en attends... ça sent le vécu même si je ne m'en sens pas traumatisée).

D'une certaine manière de me dire que "j'ai fait ce qu'il faut" (je pense là à une copine qui l'avait négligée pour son second enfant et m'a téléphoné affolée parce qu'elle ne se souvenait plus "comment respirer"... J'avais l'air malin... ).

Personnellement je voudrais arriver a gerer le jour J. Rester assez zen pour imposer mes envies a l'equipe médical (ce qui est tres difficile ici, sauf si on pense comme tous les suedois ("un bon suedois est un suedois qui ne pense pas"!!).

Un petit exercice pour que tu développes un peu ou que tu te rassures un peu vis a vis de la gestion de la douleur

je te propose de prendre un glaçon à même la main et de maintenir ton poing serré autour de ce glaçon pendant 1 minute
ensuite tu relaches la pression
pas très agréable hein

tu refermes ta main une nouvelle fois, et là tu prends juste conscience de la manière dont tu respires en tenant ce glaçon dans la main,
après une minute tu réouvres,

pause de 4-5 mintes
tu refermes ta main (et change de glaçon pendant ta pause au cas où...)
et essaie de respirer de manière a apaiser la sensation de gêne procurée par le glaçon en main,
une respiration calme posée, qui vient du bas de ton corps et sur laquelle tu te concentres
tu relaches 4-5 minutes

tu refermes a nouveau cette main sur ce glaçon et tu refais cet exercice de respi à laquelle tu rajoutes des sons très graves qui viennent également du bas de ton corps du périnée si tu le ressens
pendant une minute toujours

pause de 4-5 minutes

et là tu peux laisser un peu libre cours a ton imagination,
tester le maintien de ce glaçon pendant que ton mari te parle pour voir si faire papote te distrait de ce maudit glaçon
etc etc

alooooors évidemment que je ne dis pas que la douleur d'une contraction est équivalente à la gêne du glaçon, mais cet exercice peut t'aider à prendre conscience de ce qui t'aide en cas de "gêne"

merci pour ton conseil Val. Je vais bien sur essayer. Ca me semble etre une tres bonne piste!!!

Un témoignage écrit il y a 4 ans bientôt, en le lisant on trouve les réponses à ta question en ce qui me concerne puisque j'y ai trouvé mes réponses :

Ensuite je prends rendez-vous pour la préparation dans l’eau.

Ca me semble long de devoir attendre d’être enceinte de 5 mois pour cette préparation mais bon… on patiente.

On commence mais mon mari est vert, il déteste l’eau lui !!!!!!!!!!!
Je préviens la sage-femme, Laurence, de sa peur de mettre la tête sous l’eau etc… Elle est adorable de compréhension et ne le pousse pas, elle le guide en acceptant ses limites tellement différentes de moi.
Par amour, il s’accroche. En sortant, il me dira, on y retourne !
La première séance étant un essai.

Je tiens à m’arrêter sur cette préparation un peu particulière. Maman de famille nombreuse, notre samedi matin était un moment réservé à notre nouvelle famille qui se construisait, un moment pour papa, maman et le futur bébé à venir.
Cette préparation est utile, très utile non pas pour devenir champion de natation mais pour accepter ce corps qui change, pour être en symbiose avec ce bébé qui va arriver, pour faire un peu d’exercice avec ce corps lourd et endolori en fin de grossesse bien souvent, pour chasser les tensions extérieures et éventuellement, pour l’accouchement dans l’eau mais simplement pour l’accouchement tout court car on y apprend pleins de trucs pour gérer ce corps, à la maison, à l’air ou dans l’eau, à la maternité, à l’air ou dans l’eau aussi AVEC PAPA.
Il m’est arrivé de prendre des fous rire magistraux dans l’eau ou d’y pleurer tellement les émotions étaient fortes, j’ai eu des moments de relaxation formidables aussi mais surtout c’est mon mari qui me soutenait toute la leçon et rien que pour ça c’est magique (sachant que je pèse 100kg et lui 70 en plus, vous imaginez un peu à l’air libre ce que ça donnerait :o))).

Depuis le début, je savais que peut-être je n’accoucherais pas dans l’eau. Je voulais un maximum de sécurité pour ma fille donc j’étais d’accord avec ces règles qu’on m’avait exposées.


Gros bisous