Pas d'enfant si on ne le voit qu'1h/jour

Il y a quelques jours, nous avons eu une discussion au boulot.
Certaines disaient que, si on fait un enfant et que, à cause du boulot, trajets, etc... on ne le voit qu'une heure par jour, ce n'est pas la peine d'en faire.

Qu'en pensez-vous?

Que chacun fait comme il veut/peut.

Que si c'est comme ça, on peut se rattraper pendant les vacances.

Que parfois, une fois l'enfant arrivé, on modifie ce genre de choses...

qu'il vaut mieux une heure intense qu'une journée à les coller devant un écran quelconque...

J'en pense que chacun son point de vue et sa vision des choses.
C'est une discussion que ma soeur et moi avons souvent:
Moi je culpabilise car en ne travaillant pas je ne peux pas offrir à mes enfants tout ce que j'aimerais.
Elle culpabilise car son mari et elle travaillent beaucoup en ayant des horaires pas évidents (pompier et infirmière).

Moi je leur offre tout mon temps et ma présence à chaques évènements scolaire ou autre.
Elle leur offre des vacances inoubliables, des moments magiques à la neige, etc...

Je ne pense pas que l'une fasse mieux que l'autre, nous faisons simplement de notre mieux avec nos convictions et nos possibilités.

sujet délicat chez nous ce soir...
Avec le déménagement du boulot je ne verrai plus Louis que 15mn le soir... et là mon ressenti c'est de me dire "j'ai testé aujourd'hui et dans ces conditions refaire un enfant c'est niet"... ce qui risque de mettre des batons dans les roues de notre projet.
Jusqu'alors je voyais Louis 1h par jour, et sincérement c'est vraiment pas assez pour nous. On est juste là pour faire ses courses, faire son sac et toute la semaine ce st d'autres personnes que ses parents qui l'aident à grandir, à apprendre, à évoluer... Même si on a des week ens pour lui et 5 semaines de congés... on en est à se dire que c'est trop peu... ce soir j'ai même regretté qu'il soit là, car il est toujours balloté hors de chez ses parents.
C'est une question très très difficile je pense.
J'ai pas de réponse, juste mon ressenti du jour...

Ici aussi sujet delicat.
Mr Dragon gère bien et adore le fait de bosser de nuit/matin et aller chercher sa fille à 16h et en profiter.

Moi je me sens coupable et désésperément malheureuse de ne tenir ma fille que 30 minutes le matin et 1h30 le soir.
Je le vis terriblement mal et effectivement là maintenant il est hors de question de faire bébé2 dans ces conditions.

dans le contexte actuel où les mamans bossent pour la plupart, économiquement parlant d'une part nécessaire, et pour d'autres aussi s'affirmer dans une vie autre que maman au foyer (je ne critique pas les mamans au foyer en disant cela), il n'y aurait pas beaucoup d'enfants si on était aussi affirmatif.

Je crois, comme Abi, que chacun fait comme il peut ou il veut, et quel que soit le temps accordé à l'enfant, il peut être hyper riche même s'il parait court.

soupir ... difficile comme question.. à chaud il me semble vraiment très peu de temps à passer avec eux ... il arrive à zom de ne pas avoir titouan pendant deux jours , il part le matin quand le petit dort encore, à midi le petit est à la sieste et le soir il est dejà au lit ... ça me peine et quand je peux je l'amène au cabinet mais pas souvent ... du cou p quand il voit une nouveté chez titouan - une nouveauté vielle des trois jours- il est tout étoné!

c'est en effet une question difficile.
Il n'existe pas de situation idéale, mais y a des familles qui gère ça plutôt bien. Je dis ça parce que parmi les nombreux baby sitting que j'ai fait étudiante, il y avait une famille d'ingénieurs qui galérait grave. Ils n'arrivaient pas à être présents pour leurs enfants et ça commençait à se ressentir. Le grand était super agressif et avait peur tout le temps que je revienne plus le lendemain et en même temps ne semblait pas du tout s'attacher à moi, et parfois il était vraiment colérique, la petite avec l'arrivée imminente d'un troisième frère avait cessé d'être propre se comportait comme un bébé, et j'avais beau en parler à la maman elle ne semblait pas trop savoir quoi faire, et d'ailleurs je crois qu'elle avait peu le temps...
je ne sais pas si aujourd'hui ils ont trouvé un équilibre, mais la vérité c'est quep endant un an en semaine c'étiat surtout moi qui faisait leur éducation. LEs parents étaient là le soir juste pour le bain et le dodo et le we...

D'un autre côté y a d'autres familles qui dans une même situation s'en sortent super bien et tout le monde semble trouver son petit équilibre.

Dans le cas de la famille dont je vous parle j'avoue que je me suis toujorus demandée poruquoi ils s'étaient lancé dans un troisième bébé, alors que les deux premiers enfants avaient pas l'air super heureux...

Depuis cette époque je me suis un peu posée la question de pourquoi on avait des enfants quel était le bon moment, comment déterminer des priorités...

C'est vraiment pas facile je trouve.

chais pas trop...

petite je voyais peu mon père : il partait au boulot avant qu'on soit levé, et revenait souvent juste au moment ou on allait se coucher.
par contre on le voyait les wkd et lors des vacances bien sûr.

et puis on voyait notre mère
elle s'arrangeait pour nous amener à l'école, nous faire manger le midi , venir nous chercher le soir et nous faire manger le soir.
Entre tous ces moments là elle faisait des sauts au cabinet de mon père pour l'aider dans son boulot.
( et là en y repensant je me dis que ma mère s'est vraiment donnée à fond pour nous 3 )( merci môôôôôman )

donc bon, on voyait au moins l'un des nos deux parents...

En grandissant comme on avait le droit de se coucher + tard on voyait davantage notre père.

Je n'ai pas ressenti de manque.

mais j'imagine que si en plsu de mon père ma mère avait dû être pas mal absente aussi, ça aurait crée un vria manque .

quand les deux parents sont absents... ça commence à faire beaucoup....

mais bon... pas simple tout ça ....


ce qui est sûr c'est que ... Avant de faire un enfant il faut bien réfléchir à tout ce que ça implique : ça veut dire qu'on s'engage pour au moins 18 ans, s'engager ça veut dire : pouvoir subvenir aux besoins affectifs et matériels de cet enfant. Avoir suffisamment de place chez soi pour qu'il ait son espace, avoir suffisamment de temps à lui consacrer pour qu'il se sente aimé et qu'un vrai lien puisse se construire , savoir que ça va restreindre certaines libertés ( sortir au ciné si on n'a personne qui peut garder notre bébé, c'est rapé quoi hein... de même les sorties toute la nuit etc... ) ,
ça veut dire aussi essayer de maintenir autant que possible un couple parental , quoi qu'il arrive au couple d'amant, et donc de mettre de côté certaines rancunes perso si un soucis arrive sur le plan amoureux entre les deux parents. ( ça ne veut pas dire de ne pas divorcer: ça veut dire qu'en cas de divorce il faut tâcher de préserver un minimum de cordialité entre les deux parents, histoire que les enfants ne soient pas trop atteints dans l'histoire... )( bref en gros ça veut dire: faire preuve de bon sens ) ( et du coup si on remonte à l'origine, ça veut dire : ne pas faire un enfant avec n'importe qui, ça limite les risques pour la suite... )

Moi je ne me suis jamais jamais dit que je bossais trop pour Evane. Et j'imagine que si quelqu'un me sortait un truc du style qu'à son goût je la vois pas assez, je lui rentrerais dedans!

Parce que Evane, je l'ai voulue. je l'ai voulue en sachant que je voulais aussi continuer mon travail. Ce travail que j'aime, et qui me prend beaucoup de temps, d'energie, et de nuits, même!


Et oui, certaine ssemaines, je ne la vois que 1 h le soir, autant le matin. Mais je profite à fond, je sais que l'mage que je lui donne, c'est pas "une maman pas là", c'est "une maman, celle qu'elle a, celle que je suis". Pis ouala.


Evane, je l'ai amenée en meetings, en réunion,s en manifs, en concerts, en bals... et je la laisse quand je bosse la nuit. Oui. Et ça fait que des fois je la vois pas beaucoup... qu'elle me manque. Mais moi je tenais à l'avoir, et je la voulais en sachant que je voulais rester moi. et moi c'est ça! Et c'est cette image là de moi que je suis consciente de lui donner, et ça me va!


Donc non, jamais, jamais je ne penserais moi "qu'autant pas faire d'enfant si on le voit peu". Autant faire un enfant si on le veut, si on l'aime et ça a été le cas même avant sa conception, et si on vit très bien le partage entre le temps pour elle et le temps pour son travail.

De toutes façons je vais dire un truc bateau mais bon.... c'est pas la quantité qui compte, mais la qualité.

et c'est clair qu'il vaut mieux avoir une maman épanouie, bien dans son taf, plutôt qu'une maman qui se force à rester au foyer alors que ce n'est pas son truc.

Et puis aujourd'hui une maman qui ne bosse pas ... ça devient rare.
Donc on est/sera toutes amenées à ne pas pouvoir voir nos enfants aussi souvent qu'on le voudrait.
faut faire avec :)

Tiens Anne ce que ut dis me fait ptet me dire qu'il y a jsutement une différence entre les parents qui bossent beaucoup et qui l'acceptent et aussi qui aiment ça et ceux qui subissent complètement le truc...
non?
je sai spas je me dis ptet que l'enfant sent les choses différement? PArce que par exemple pour Evane le plus important c'est d'avoir une maman épanouie qui fait ce qu'elle aime tout en l'aimant beaucoup...
non?

je pense que ce qui est bien-ok-acceptable-correct pour une ne l'est peut être pas pour une autre, on a toutes nos envies, nos convictions et nos vies.

Perso, mais là, je parle exclu pour moi, je ne serais pas capable de voir mon enfant une à deux heure par jour tout en faisant vite fait le repas, les courses, les lessives, le ménage.
j'ai toujours eu la chance de pouvoir rester avec mes enfants jusqu,à leurs 18 mois et je me trouve très chanceuse ( chanceuse parce que c'est ce que je désire!) ce sera pareil avec la miss à son arrivée. Les comptes seront nettement plus sérrés, mais on fera avec!

c,est ce quem oi je désire et si une autre désire autre chose ou fait autre chose parce qu,elle n,a pas le choix, je n'ai pas à juger

le revers de la médaille, c'est que nous ne partons pas en vacances bien loin....

perso je pense qu'à partir du moment ou on se sent bien dans ses baskettes, l'équilibre de la famille est atteint.

pour moi, Julie est arrivée par "accident" et je me suis retrouvée seule pendant ma grossesse, avec un travail que j'ai choisi et que j'aime qui me prend du temps, de l'énergie.... et Julie que je ne vois qu'une heure par jour parfois (ex: ce week end depuis vendredi matin à dimanche soir elle m'a vue 4 h). elle a l'habitude de puis tout bébé. j'ai repris le boulot elle avait 4 mois et je n'en pouvais plus de rester à la maison. mais c'est comme ça que je me sens bien et donc on a trouvé notre équilibre. quand on est ensemble il y a plus de calins, plus de tout....elle a une maman épanouie et je pense qu'elle est heureuse aussi.

juste pour dire que je ne regrette aucun de mes choix; que finalement Julie est la meilleure "chose" qui me soit arrivée et que ce qui me convient n'iar peut être pas à une autres.à chacun ses choix.

pepina a écrit:

Tiens Anne ce que ut dis me fait ptet me dire qu'il y a jsutement une différence entre les parents qui bossent beaucoup et qui l'acceptent et aussi qui aiment ça et ceux qui subissent complètement le truc...
non?
je sai spas je me dis ptet que l'enfant sent les choses différement? PArce que par exemple pour Evane le plus important c'est d'avoir une maman épanouie qui fait ce qu'elle aime tout en l'aimant beaucoup...
non?

oui, j'imagine que c'est ça la vraie question!

Pour moi le débat maman au foyer/maman qui bosse est là, en vrai! Pas en tremes de temps dispo, mais en termes d'cceptation du truc.

Ce que ma collègue disait, c'est qu'on avait toujours le choix. On peut faire le choix de travailler moins pour être plus dispo pour son enfant. Si ce n'est pas possible, quelle qu'en soit la raison (financièrement, épanouissement de la mère, aléas de la vie ou du travail,...), pour elle, ce n'est même pas la peine de faire un enfant.

Madamedoel a écrit:

Ce que ma collègue disait, c'est qu'on avait toujours le choix. On peut faire le choix de travailler moins pour être plus dispo pour son enfant. Si ce n'est pas possible, quelle qu'en soit la raison (financièrement, épanouissement de la mère, aléas de la vie ou du travail,...), pour elle, ce n'est même pas la peine de faire un enfant.

Eh bien qu'elle n'en fasse pas et laisse les autres gérer leur vie / leur éventuel sentiment de culpabilité.

ça m'agace les gens qui savent "pour tous" (et je ne dis pas ça parce que les deux premières années d'école de Nils ce fut un ballet de baby-sitter pour aller le rechercher à l'heure "des mamans" Ces années là, je ne pouvais en effet pas faire autrement et les moments passés ensemble étaient d'autant plus intenses, même si en plus, on n'avait pas de sous, et je savoure ce temps retrouvé (on croirait que je suis en retraite ) à présent)

Ta collègue, elle ne s'est jamais dit qu'on pouvait faire des d'enfants dans des conditions idéales à ses yeux, puis, suite à un "accident de la vie" se retrouver seule avec eux, par exemple et devoir travailler comme une malade pour s'en sortir? (toute ressemblance ... etc...)

Abigaelle a écrit:

Ta collègue, elle ne s'est jamais dit qu'on pouvait faire des d'enfants dans des conditions idéales à ses yeux, puis, suite à un "accident de la vie" se retrouver seule avec eux, par exemple et devoir travailler comme une malade pour s'en sortir? (toute ressemblance ... etc...)

c'est clair que si on attendait le Moment idéal avec un grand M, on pourrait attendre longtemps....pas certaine qu'à ce jour j'aurais des enfants moi!

En fait, je suis complèteùent d'accord avec vous, superso et abi.


Mais en plus, je rajouterais que moi perso, je savais en ayant Evane que je mènerais cette vie avec elle : et j'assume titalement. j'ai voulu evane dans ces conditions , en sachant que je voudrai garder les mêmes!


Donc euh, je trouve que ta collègue, euh ça va pas droit quoi : déjà on peut effectivement avoir un bébé et devoir travailler sans pouvoir faire autrement (et ça ne fait pas de ces mamans une mauvaise maman) et je vois mal comment "on peut toujours avoir le choix"?! et en plus, on peut se satisfaire pleinement de journées de travail longues, de temps compté avec ses enfants... et le vivre pleinement, sereinement, sans culpabiliser...


donc euh, ta collègue, euh...

Madamedoel a écrit:

Ce que ma collègue disait, c'est qu'on avait toujours le choix. On peut faire le choix de travailler moins pour être plus dispo pour son enfant. Si ce n'est pas possible, quelle qu'en soit la raison (financièrement, épanouissement de la mère, aléas de la vie ou du travail,...), pour elle, ce n'est même pas la peine de faire un enfant.

purée, Ro, je te relis après avoir posté!


J'hallucine!

Le jugement!

juste une question : elle a quel age ta collègue? elle a des enfants? mariée? en couple?....
bon ça fait plus d'une question, ok! mais bon..............pour savoir quoi?

Bah c'est un jugement un peu limite...

ça me fait penser à une copien avec qui on parlait des problèmes liés à la fertilité (elle est gynéco) et elle me disait que finalement parfois c'était un problème toutes ces femems qui attendent toujours le meilleur moment pour avoir un enfant, et parfois à force d'attendre... ça rend la chose difficile....

Parfois aujourd'hui je me dis, ptet que c'étai tpas le bon moment, j'ai pas de travial tout ça c'est pas bien, mais en même temps je me dis je voulais et j'avais pas envie d'attendre... et si le bon moment ne vient jamais?

Oui, elle est mariée, a un enfant, un 2ème en préparation (Ga, si tu me lis, le scoop!), elle a des facilités pour bosser et pas énormément de trajet.

C'est pourtant quelqu'un qui, en général, est très ouvert et émet trèèèèès rarement des jugements sur les personnes, mais là, ça m'a vraiment sciée.

D'autant plus que ce n'est pas une mère hyper-fusionnelle.

J'ai des collègues qui emmettent ce genre de jugements aussi quand des enfants sont présent à la créche tous les jours de 7h30 à 18h30/19h... (soit sur toute la durée de la journée de créche.)
Moi, je me garde bien de juger. Moi aussi, je peux quitter le travail à 19h, et dans ces cas là, je vois mon fils très peu de temps par jour. Et j'ai la chance d'avoir mon chéri qui peut le récupérer à la créche assez tôt, sinon, il ne verrait aucun de ses parents plus de quelques heures par jours.
Je suis à 80%, je ne travaille pas les week end et j'ai beaucoup de vacances, mais je suis quand même privilégiée.

Abigaelle a écrit:

Ta collègue, elle ne s'est jamais dit qu'on pouvait faire des d'enfants dans des conditions idéales à ses yeux, puis, suite à un "accident de la vie" se retrouver seule avec eux, par exemple et devoir travailler comme une malade pour s'en sortir? (toute ressemblance ... etc...)

voilà
c'est déjà elle qui m'avait sciée sur mon allaitement qui a foiré. elle est super chouette mais a parfois des idées très générales....et qd on la met devant ce genre d'arguments abi, elle comprend

enfin j'espère