Homosexualité chez votre enfant; comment réagiriez-vous?

J'ai regardé une émission de Delarue tantot et il y avait le temoignage d'une mere et de son fils transexuel.
Cela m'a fait réflechir à la réaction que j'aurais si Markus ou Klara m'annoncait leur homosexualité...
Je pense que je l'accepterais sans probleme (facile à dire en théorie) mais j'aurais tres peur qu'ils en souffrent (et moi j'aime pas quand mes enfants souffrent), qu'ils souffrent du regard des autres. Mais à part cela je ne pense pas que les voir revenir avec un amoureux du meme sexe qu'eux me poserait de probleme. Et tant qu'on y est je crois que mon amoureux serait tout aussi ouvert a leur homosexualité.

Et vous, comment réagiriez-vous? et votre compagnon, pret à l'accepter aussi facilement?

Aucun soucis pour moi, seul leur bonheur compte, avec un homme ou une femme peu importe.

c'est une question que je me suis posée aussi en voyant l'émission de JLD et ... ben je ne saurais pas y répondre. C'est sûr que ça ne me ferais pas plaisir mais je pense que l'amour que j'ai pour mon enfant sera toujours le plus fort et pourrait m'aider à accepter son éventuelle homosexualité. Côté zom, ça risque de coincer très fort au début mais il finirait par l'accepter aussi.

Je dis ça maintenant et en théorie, mais ce sera peut être une autre histoire si ça devenait une réalité.

je pense que tant qu'on est pas devant le fait accompli on ne connait pas sa réaction, car entre supposer et la réalité ya un pas énorme

Sarah a écrit:

je pense que tant qu'on est pas devant le fait accompli on ne connait pas sa réaction, car entre supposer et la réalité ya un pas énorme

bien sur mais il y a quand même une différence entre la mere qui, rien qu'en imaginait l'homosexualité de son enfant, se met a vomir et celle qui n'est pas dérangée le moins du monde par cette idée.
Et puis il est intéréssant d'imaginer nos réactions face à cela...

alors déjà je fais une grande différence entre homosexualité et transexualité.

l'homosexualité, je l'accepterai tout à fait, y'a pas de soucis, c'est quelque chose que je connais ( ma meilleure amie est lesbienne ) , que je comprends, et la situation a failli se poser pour mon frère ( un moment on se posait des questions, j'en avais pas mal parlé avec ma mère,et on avait abordé le sujet avec ma meilleure amie pour qu'elle nous conseille, puis on en avait parlé avec mon frangin... ) ( après clarification de part et d'autre ... il est hetero... mais bon ... ça ne change rien au fait que c'était clair pour toute la famille, ça n'aurait pas posé de pb. Sauf mon père qui j'avoue tiquait un peu... )

En revanche la transexualité c'est une chose que j'ai du mal à comprendre.
Et du coup je me poserai vraiment trois milliards de questions. Et je pense que je serai assez triste.
Cela dit ça resterait "mon enfant" et j'aurais de l'amour pour lui. Mais je serai triste de voir comment les choses ont tourné quoi.

Sarah a écrit:

je pense que tant qu'on est pas devant le fait accompli on ne connait pas sa réaction, car entre supposer et la réalité ya un pas énorme

En supposant que l'homosexualité dérange alors?
Parce que moi j'ai aucun problème avec ça donc je n'ai pas besoin d'attendre d'être devant le fait accompli pour savoir quelle serait ma réaction...

bah sincèrement je pense pas que ça me dérange. Dans la mesure où j'ai des amis homo, où mes parents m'ont jamias caché l'existence de leurs amis homos, et très tot m'ont dit que ce que ça voulait dire sans jugement.
JE vois pas pourquoi ça pourrait me déranger...
en revanche je pense que je pourrais devenir très mauvaise pour els gens qui n'accpeteraient pas mon enfant...
mais bon je pense pas que ça me fasse quoique ce soit...

Je ne crois pas que l'homosexualité d'un ou l'autre de mes enfants me serait difficile à accepter,
Je crois qu'on peut être heureux en étant homosexuel, et qu'on peut être malheureux en étant hétérosexuel, même si la vie peut éventuellement nous mettre plus de bâtons dans les roues dans un cas que dans l'autre (en tous cas, ce n'est pas à moi d'ajouter des bâtons dans les roues à mes enfants).
Le truc dont je devrai probablement faire le deuil dans ce cas là, c'est l'idée d'avoir des petits enfants, mais bon, je pense que je pourrais accepter cela assez facilement, après tout, ce n'est pas de mon ressort et puis c'est tout (et il y aussi tout plein d'hétéros qui n'ont jamais d'enfants, que ce soit par choix ou parce que la vie leur refuse)

Bref... pas de problème pour moi, je leur souhaite d'assumer ce qu'ils sont et de faire de leur mieux pour vivre en harmonie avec eux-mêmes, que ce soit pour leur sexualité, leurs études, leurs choix professionnels, leur lieu de vie, ...

Par contre, la trans-sexualité, je pense que je le vivrais très mal :
là on touche à l'identité de la personne. J'ai un garçon et une fille, ce snt des êtres sexués et cela fait partie de leur identité. J'ai l'impression qu'ils s'identifient chacun très clairement comme appartenant à l'un où l'autre sexe (le leur quoi), et je ne vois pas comment ils pourraient tout d'un coup (ou petit à petit) se sentir "appartenir à l'autre sexe"... ça me semble inimaginable. Peut-être que je me goure, mais il me semble que si un garçon se sent fille ou l'inverse, ça commence dès la petite enfance, non ? Découvrir cela de mon enfant à l'âge adulte (où même à l'adolescence), ce serait comme découvrir que je ne le voyais pas, que je ne le connaissais pas du tout. Une sacr claque pour une mère.

katja a écrit:

Sarah a écrit:

je pense que tant qu'on est pas devant le fait accompli on ne connait pas sa réaction, car entre supposer et la réalité ya un pas énorme

En supposant que l'homosexualité dérange alors?
Parce que moi j'ai aucun problème avec ça donc je n'ai pas besoin d'attendre d'être devant le fait accompli pour savoir quelle serait ma réaction...

l'homosexualité ne me dérange pas, mais je maintiens que je ne serais pas dire ma réaction, j'aimerai que cela ne me dérange pas mais je ne peux pas affirmer à ce jour que je réagirais ainsi, je n'en sais rien. C'est un sujet épineux et on préfère quand même que ce soit le gamin des autres plutot que le sien, enfin quitte à choisir je préférerais qu'il soit hétéro.
Et je maintiens aussi que supposer et la réalité ce n'est pas pareil, donc en ce qui me concerne je ne m'avancerai pas donner une réaction

mono a écrit:

Le truc dont je devrai probablement faire le deuil dans ce cas là, c'est l'idée d'avoir des petits enfants, mais bon, je pense que je pourrais accepter cela assez facilement, après tout, ce n'est pas de mon ressort et puis c'est tout (et il y aussi tout plein d'hétéros qui n'ont jamais d'enfants, que ce soit par choix ou parce que la vie leur refuse)

Ils peuvent adopter Mono, non?

Citation :

C'est un sujet épineux et on préfère quand même que ce soit le gamin des autres plutot que le sien, enfin quitte à choisir je préférerais qu'il soit hétéro.

je ne suis pas d'accord avec toi...il me seble que je me ficherai completement du type de sexualité choisie par mes enfants...
Moi je prefererais qu'il soit hétéro simplement parce que je penses que le cheminement personnel pou accepter et dévoiler sa propre homosexualité peut être douloureuse pour l'ado et moi j'aime pas quand mes enfants souffrent! Mais cela mis à part, aucun problème pour moi, enfin je pense!

Sarah a écrit:

katja a écrit:

Sarah a écrit:

je pense que tant qu'on est pas devant le fait accompli on ne connait pas sa réaction, car entre supposer et la réalité ya un pas énorme

En supposant que l'homosexualité dérange alors?
Parce que moi j'ai aucun problème avec ça donc je n'ai pas besoin d'attendre d'être devant le fait accompli pour savoir quelle serait ma réaction...

l'homosexualité ne me dérange pas, mais je maintiens que je ne serais pas dire ma réaction, j'aimerai que cela ne me dérange pas mais je ne peux pas affirmer à ce jour que je réagirais ainsi, je n'en sais rien. C'est un sujet épineux et on préfère quand même que ce soit le gamin des autres plutot que le sien, enfin quitte à choisir je préférerais qu'il soit hétéro.
Et je maintiens aussi que supposer et la réalité ce n'est pas pareil, donc en ce qui me concerne je ne m'avancerai pas donner une réaction

Ben non pas de préférence pour moi, l'important étant qu'elles soient bien dans leur peau et en phase avec leur choix.

Pour ce qui est d'avoir des enfants, je pense qu'il y a toujours des solutions (adoption, fiv,...) donc c'est pas un soucis non plus, puis comme tu le dis Mono, y a des couples hétéro qui choisissent (ou non ) de ne pas avoir d'enfant.

Gégé a écrit:

mono a écrit:

Le truc dont je devrai probablement faire le deuil dans ce cas là, c'est l'idée d'avoir des petits enfants, mais bon, je pense que je pourrais accepter cela assez facilement, après tout, ce n'est pas de mon ressort et puis c'est tout (et il y aussi tout plein d'hétéros qui n'ont jamais d'enfants, que ce soit par choix ou parce que la vie leur refuse)

Ils peuvent adopter Mono, non?

Dans l'état actuel de la loi française,
non
(me semble-t-il)
à moins de se faire passer pour célibataire

Gégé a écrit:

Citation :

C'est un sujet épineux et on préfère quand même que ce soit le gamin des autres plutot que le sien, enfin quitte à choisir je préférerais qu'il soit hétéro.

je ne suis pas d'accord avec toi...il me seble que je me ficherai completement du type de sexualité choisie par mes enfants...
Moi je prefererais qu'il soit hétéro simplement parce que je penses que le cheminement personnel pou accepter et dévoiler sa propre homosexualité peut être douloureuse pour l'ado et moi j'aime pas quand mes enfants souffrent! Mais cela mis à part, aucun problème pour moi, enfin je pense!

Moi, je crois que ce n'est même pas un motif pour lequel je préfèrerais qu'ils soient hétéro... pour avoir traversé des souffrance comme la dépression, la boulimie, l'estime de soi niveau zéro et cette souffrance m'ayant amené vers un travail personnel très enrichissant et épanouissant, je ne regrette aucune de ces épreuves même celles qui m'ont fait le plus mal. Je ne souhaite pas non plus écarter forcément les souffrances, les difficultés, les remises en questions de soi, du chemin de mes enfants... c'est leur chemin quoi.

Gégé a écrit:

accepter et dévoiler sa propre homosexualité peut être douloureuse pour l'ado et moi j'aime pas quand mes enfants souffrent! Mais cela mis à part, aucun problème pour moi, enfin je pense!

je comprends tout à fait, mais tu vois c'est un sentiment que toi tu connais, moi je l'imagine mais je ne le connais pas. Je n'ai pas encore d'enfant, je n'ai pas la même sensibilité que vous, parent, pour moi c'est abstrait, je veux tellement pas tomber dans le "moi mon fils il fera si ou ça" que je préfère dire je ne sais pas, au moins je me trompe pas.

je vais déjà devenir maman, après on verra, car j'imagine que déjà là la vision change.

je sais pas si je suis claire là

katja a écrit:

Pour ce qui est d'avoir des enfants, je pense qu'il y a toujours des solutions (adoption, fiv,...)

Pour l'adoption c'est déjà tellement difficile quand tu es un couple "normal", et en france c'est pour le moment interdit

Pour la FIV, bin tu as des filles ça va, mais moi avec mon couillu

Je crois que je serais et triste et heureuse. Heureuse pour lui, qu'il est heureux c'est LE plus important pour moi. Triste à cause de la progenitures improbable (adoption etc...).

Pour ce qui est de la transexualité, je connais trop peu le sujet pour même imaginer une réaction, mais dans tous les cas, la premiere chose serait de lui permettre de nous en parler à coeur ouvert en sachant qu'il pourra toujours compter sur nous et sera toujours notre fils d'amour quoiqu'il arrive. Après, je pense que je passerais quelques semaines à etudier le sujet pour mieux comprendre ce que c'est réellement pour l'individu qui le vit... et puis voilà.

Aucun souci ici nous plu. Je pense que nos enfants pourront tout de suite se confier sur ce sujet et ce, sans taboux.
J'ai pas mal de copains gays et j'ai fait un tour du côté des filles avant de connaitre Mr Dragon, donc je ne suis pas hyper fermée-rigide.
J'aimerai mes gamins, quoi qu'ils arrivent

Je pense qu' j'accepterai la situation si elle devait se présenter. Par contre, côté chéri, ce sera autre chose à mon avis !

Maintenant, je pense que c'est l'amour qu'on porte à nos enfants qui nous pousse à accepter même une situation qui nous paraît inacceptable...

Mes enfants (enfin mon fils surtout) s'est déjà posé la question vu que mon meilleur ami que j'adore est gay. Notre discours a toujours été le même: on respecte l'amour, qu'il soit envers un homme ou une femme ce n'est qu'un détail à nos yeux. En Belgique les couples gays peuvent adopter donc pas de souci de ce côté non plus.

La seule chose qui me ferait peur c'est que dans la société qui est la nôtre la différence est quelque chose de difficile à vivre au quotidien...

Gégé a écrit:

Je pense que je l'accepterais sans probleme (facile à dire en théorie) mais j'aurais tres peur qu'ils en souffrent (et moi j'aime pas quand mes enfants souffrent), qu'ils souffrent du regard des autres. Mais à part cela je ne pense pas que les voir revenir avec un amoureux du meme sexe qu'eux me poserait de probleme. Et tant qu'on y est je crois que mon amoureux serait tout aussi ouvert a leur homosexualité.

exactement aperil. Il y a des choses que je redoute bien plus que l'homosexualité... D'ailleurs, jele dis parfois... quand Juliette ramènera un ptit amis ou une petite amie...

Ayant une maman homosexuelle, je dois dire que pour moi, c'est déjà une éventualité (non pas que je sous-entende qu'il y ait "un lien génétique" ou que sais-je), mais c'est déjà, pour moi, une possibilité. je sais qu'il n'aimera pas forcément les filles ...
Quand je me projette dans le future et que je parle de la vie amoureuse de mon fils, je dis toujours "sa ou son amoureux(se)".
J'en ai parlé avec Pim, il me dit que "ça lui ferait quelque chose", mais que bien sûr, c'est son fils d'amour, et que ce n'aurait, bien sûr aucun impacte sur son amour pour lui.
Mais comme vous autres, je serais inquiète qu'il vive la discrimination, la haine et la bétise...

mono a écrit:

Par contre, la trans-sexualité, je pense que je le vivrais très mal :
là on touche à l'identité de la personne. J'ai un garçon et une fille, ce snt des êtres sexués et cela fait partie de leur identité. J'ai l'impression qu'ils s'identifient chacun très clairement comme appartenant à l'un où l'autre sexe (le leur quoi), et je ne vois pas comment ils pourraient tout d'un coup (ou petit à petit) se sentir "appartenir à l'autre sexe"... ça me semble inimaginable. Peut-être que je me goure, mais il me semble que si un garçon se sent fille ou l'inverse, ça commence dès la petite enfance, non ? Découvrir cela de mon enfant à l'âge adulte (où même à l'adolescence), ce serait comme découvrir que je ne le voyais pas, que je ne le connaissais pas du tout. Une sacr claque pour une mère.

J'ai une copine transexuelle. Je l'ai connue, elle vivait comme une fille depuis très longtemps déjà (elle avait été emmencipée après le décés de sa maman à 16 ans, et avait commencer les traitement hormonaux pour commencer sa "transformation").
Elle parlait d'elle en tant que femme, d'elle enfant en tant que petite fille... Elle ne s'est jamais sentie "garçon".
Elle s'est faite opérée en Belgique il y a quelques années, et c'ést une nana très équilibrée, malgré ce par quoi elle a pu passer, du fait de son parcours.
Je pense qu'elle doit être le cas "clinique", le plus répendu et le plus évident...

Cathy a écrit:

mono a écrit:

Par contre, la trans-sexualité, je pense que je le vivrais très mal :
là on touche à l'identité de la personne. J'ai un garçon et une fille, ce snt des êtres sexués et cela fait partie de leur identité. J'ai l'impression qu'ils s'identifient chacun très clairement comme appartenant à l'un où l'autre sexe (le leur quoi), et je ne vois pas comment ils pourraient tout d'un coup (ou petit à petit) se sentir "appartenir à l'autre sexe"... ça me semble inimaginable. Peut-être que je me goure, mais il me semble que si un garçon se sent fille ou l'inverse, ça commence dès la petite enfance, non ? Découvrir cela de mon enfant à l'âge adulte (où même à l'adolescence), ce serait comme découvrir que je ne le voyais pas, que je ne le connaissais pas du tout. Une sacr claque pour une mère.

J'ai une copine transexuelle. Je l'ai connue, elle vivait comme une fille depuis très longtemps déjà (elle avait été emmencipée après le décés de sa maman à 16 ans, et avait commencer les traitement hormonaux pour commencer sa "transformation").
Elle parlait d'elle en tant que femme, d'elle enfant en tant que petite fille... Elle ne s'est jamais sentie "garçon".
Elle s'est faite opérée en Belgique il y a quelques années, et c'ést une nana très équilibrée, malgré ce par quoi elle a pu passer, du fait de son parcours.
Je pense qu'elle doit être le cas "clinique", le plus répendu et le plus évident...

ce que tu dis confirme ce que je pensais a priori :
ce n'est pas la trans-sexualité en soi qui me pose un problème,
mais si je parle des deux enfants que je connais aujourd'hui depuis 7 et 12 ans, je ne vois pas comment ils pourraient devenir trans-sexuels parce qu'il est et se sent garçon et elle est et se sent fille
maintenant, si dans l'avenir, j'ai un autre enfant et que cette question se pose pour lui/elle... ma réponse est la même que pour l'homosexualité,
l'important est que mon enfant agisse en harmonie avec lui(/elle)-même

Je confirme que l'adoption en France n'est pas légale pour un couple homosexuel, la FIV non plus d'ailleurs. D'où le recours au système D ou aux FIV en Angleterre par exemple.

Je sais que l'homosexualité de mes enfants ne me poserait pas de problème. Comme Mono, comme Sylvie, je ne crains que la méchanceté et le regard des autres.

Transexuel, je ne me suis jamais posé la question. Sûrement parce que c'est une chose qui doit se sentir très tôt et que rien ne m'a mis la puce à l'oreille chez nos enfants. Je pense que j'aurais besoin de faire du chemin pour accueillir une nouvelle comme ça avec sérénité. Parce que "mutilation", parce que changement d'identité, parce que individu inconnu en face au lieu de mon enfant, je ne sais pas

pareil pour moi, cela ne me poserait pas de souci pour lui, et mon regard pour lui ne changerait pas.
mais si cela devait être le cas, je lui souhaiterai de vivre alors dans une grande ville anonyme.