J'aimerais donner de moi aux autres, les soutenir, les encourager, les aider. J'aimerais partager les joies comme les trisstesse pour que les joies soient rayonnantes et les trisstesse partagé en deux. J'aimerais être là, capable de le faire. J'aimerais
vous donner.
Vous le savez déjà, chuis un peu malade. Ca traine et ne s'arrange plus. Je reviens encore de l'hôpital, apparament on n'a pas trés envie de me soigner. Pourquoi ? Je ne sais pas et je ne veux plus le savoir, je suis saturée. Il y a 10 jours à peu prés on m'avait retiré un demi litre de liquide du poumon droit. Aujourd'hui, n'ayant pas dormis depuis avant hier, j'y suis repatie. La radio montre que non seulement le liquide est revenu mais il dépasse d'environ 2 cm la hauteur précédente ce qui implique qu'il y en a meme plus qu'avant. J'ai vu un pneumologue, le troisiemment different depuis l'opération. Je l'ai vu 30 sec. Il m'a dit "ce n'est rien, je ne peux rien faire pour vous". J'ai pris mon souffle à deux main et y a puisée mes dérnieres forces pour geuler. Ca n'a pas duré. Normale, lorsqu'on ne peut même pas dire Bonjour en une seule fois tant le souffle manque. Le resultat est resté le même. Ils m'ont renvoyé chez moi à la grande surprise du radiologue qui m'avait dit "dit donc, vous avez beaucoup d'eau dans vos poumons là, même à gauche ça monte" Enfin, rien de surprenant, je suis habituée maintenant.
Alors voilà, assise dans la chaise roulante car titubante autrement j'ai dis "MERDE". J'ai puisé dans le derniere courage restant pour garder ma dignité et je me suis levée. Je suis sorite debout de son cabinet et j'ai refusé leurs fauteuil de merde. Soit on est malade soit on ne l'est pas, et si d'après eux je ne le suis pas ou pas assez et bien soit! Je m'en vais en marchant sur mes deux jambes et sans leurs aide!
Je suis epuisée, je n'ai plus la force physique de me battre, de me defendre, d'aller et venir en tapant du poing. Tous le monde a des limites, j'ai repoussée les miennes pendant les 10 derinieres années sans aucun répit et là c'est fini. Les limites sont dépassées de beaucoup. Le courage est partit et a laissé un énorme vide, un trou béant ou se trouvait la foi en l'humanité, la foi en la personnes humaine, la foi en moi.
A l'heure où je vous écris, je fais un énorme sourire à mon chèri assis en façe de moi, je plaisante avec mon fils en ecoutant en parallel les betises qu'il raconte, mais mon coeur lui, il est là à se vider de tout. Une dérniere fois, je partage avec vous ce que j'aimerais que personne d'entre vous n'aura jamais à vivre.
Je vais me reposer maintenant et essayer tant bien que mal de simplement continuer à vivre. Aujourd'hui la survie physique est devenue un boulot à plein temps avec des heures sup nocturne.
Je ne voulais partir comme une voleuse sans vous dire que je vous aime beaucoup. Je ne ferais pas l'eloge du "les forums blablabla" je suis fatiguée de ça aussi.
Que vous soyez ici où là bas, que vous soyez des lectrice ou des participante accros je vous envoi un enorme bisous et je vous dis un grand merci pour tout. Tous les sourires, les larmes, les encouragement, les fessés (se reconnaitrons celle qui voulait me donner des fessé par groupe de 5! rien que ça!
), je vous remercie d'avoir pris le temps de m'ecouter. Lire mes longues pages incompréhensible, lire mes deboires du passé et du présent, lire mes conneries aussi!
N'oubliez pas de sourire mes cheries, n'oubliez pas que la vie est courte et qu'il faut en profiter un maximum, chaque jour quand vous ouvrez vos yeux pensez à ces quelques moments de la veille qui vous ont fait du bien et commencez votre journée avec un sourire au levres ensomeillé. Oubliez les querelles & tensions..., vraiment..., elles n'en vont
VRAIMENT pas la peine de s'y attarder. N'oubliez pas de dire à vos proches qu'ils soient pret de vous ou tres loin que vous les aimez, appreciez. Enfin, ne gardez que vos verres à moitié plein et ne pretez pas attention à ceux qui ont l'air à moitié vide, ce n'est qu'illusion et perte de temps, les verres sont toujours à moitié PLEIN et tant mieux. N'oubliez pas de pardonner, le pardon est l'une des base de l'amitié durable et vraie. Soyez patiente lorsque le bout du tunnel vous semble lointain, vous en viendrez à bout bien assez tôt et en attendant, prenez un moment de detente pour vous. A chaque jour suffit sa peine, et il n'y a vraiment pas besoin d'en rajouter une couche.
En parlant de couches... Pleins pleins de couches à vous toutes mamans, future mamans, pleins de bébés d'amour à vous toutes, pleins d'enfants d'amour à vous toute, aimez les, cherissez les et tirez leurs les oreilles de temps en temps histoire de leurs rappeler qui est le général dans les parages!
Voilà, encore un roman à deux balles sans fin, mais que faire, je ne sais pas écrire court et concis, je crois que je ne le saurais jamais. Alors aurevoir mes cheries, chacunes de vous mérites d'être heureuse et comblées, chacunes de vous mérite le bonheur et je vous le souhaite du plus profond de mon coeur.
Je suis epuisée, je m'en vais maintenant et croyez le lorsque je vous dis que je vous aime fort. Vous m'avez aidé à tenir bon il y a à peine deux mois de cela, ne pas lacher, ne pas s'abandonner, Vous y avez contribué de derrier vos petit ecrans. Je m'en vais car je ne me sens plus capable de discuter ou partager, d'encourager ou d'aider, je n'ai plus le gout de vivre alors j'ai besoin de me recroqueviller en dessous d'une grosse couette où le temps s'arrête. Ce moment où on la sensation d'etre dans un micro monde à part de tous le reste, où aucun démon ne peut nous toucher. J'ai besoin d'aller dans ce monde là, où je ne vois rien, je n'entends rien et je ne dis rien.
Je vous embrasse fort toutes et qui sait, si un jour je refais surface de mon puit, je vous retrouverais peut être dans les parrages. Je vais poster ce message sur les deux forums. Je ne m'étanderais pas sur le sujet, mais des deux côté se trouvent des gens que j'aime et cela suffit à ceci.
Liebling
redevenue simplement Katérina