Les fausses couches

Pas pour plomber l'ambiance, mais parce qu'il faut bien en parler, parce que c'est encore pire quand on ne dit rien.

J'ai eu mon fils sans avoir vraiment "essayé", en ayant sciemment "pris des risques" une seule fois (quel merveilleux risque!)

Quand j'ai rencontré, deux ans après, celui qui est devenu mon mari depuis, nous avons très très vite eu envie d'autres enfants. Mais comme je suis raisonnable (il ne faut pas croire), nous avons attendu euh...6 mois avant de nous lancer.

Au deuxième cycle, j'étais enceinte, ravie de la rapidité avec laquelle c'était arrivé.

Nous n'avons rien dit à personne et nous sommes mariés, avec notre doux secret.

Le lendemain de notre mariage, j'ai fait une fausse couche . ça m'est tombé dessus brutalement. ça ne faisait pas partie des choses possibles pour moi. ça a été une grande blessure.

J'en ai parlé à mes copines et me suis aperçue que c'était tout de même très fréquent , ce dont je ne me doutais pas du tout.

Depuis, je suis de nouveau tombée enceinte deux fois, en n'osant pas me réjouir, et à juste titre puisqu'à chaque fois, re-fausse couche très précoce!

A la troisième, enfin, on a eu le droit de consulter pour programmer quelques examens (je devrais avoir quelques éléments de réponse cet après-midi...)

En attendant, les copines ont chacune leur vision très arrêtée des choses ("ce doit être psychologique"/"c'est peut-être à cause de ton poids"/"c'est sûrement lui, tu as déjà un enfant") et n'en démordent pas même quand je leur dit que non, je ne crois pas .

Voilà, je reste assez confiante malgré tout (sauf que je me dis qu'on n'aura peut-être pas autant d'enfants qu'on l'aurait souhaité)...peut-être que c'est juste "pas de chance les trois fois", aussi. J'espère.

Si vous avez envie ou besoin d'en parler, je suis là.

J'ai toujours entendu dire (par des copines ayant aussi fait des fausses couches et qui avaient interrogé leur médecin), que c'était la faute à "pas de chance" (sauf pathologie précise).

Et ce que je constate, c'est que bcp d'amies en ont fait une, ça me semble donc, malheureusement, très courant.

Tiens nous au courant pour tes résultats d'exams !

En attendant, je te fais un gros

j'ai eu la chance de ne pas passer par là mais je sais, moi aussi, que c'est assez courant. Dans les explications j'ai entendu dire, moi aussi, que c'est très souvent la faute à pas de chance et que peu d'examens ne donnent de vraies explications.
En tout cas dire que c'est la faute du poids si on fait une fausse couche ferait, je pense, mourir ma gyné de rire
allez viens vite nous donner des nouvelles et courage à toi et toutes celles qui, passées par là, attendent un nouveau bonheur

Je ne suis pas non plus passée par là, mais je sais que c'est une épée de Damoclès suspendue au dessus de toutes les femmes dans les tout premiers mois de la grossesse.
Ce qu'en ont dit les sages femmes et gynécos obstétriciens rencontrés au cours de mes stages, c'est qu'il s'agissait d'une "séléction naturelle" qui éliminait les embryons qui ne pourraient se développer normalement du fait d'anomalies chromosomiques importantes, vraisemblablement. Mais comme le dit Sylvie, c'est un possibilité parmis tant d'autre qu'il est bon d'analyser dans les cas où les fausses couches se répétent.
Bon courage à toi, j'éspère que tes prochains examens vous apporteront une réponse et que cela vous permettra d'envisager une grossesse plus sereinement, avec moins de crainte quant à sa viabilité.

Je préfère parler de maternage que de ce topic... mais il ne faut pas oublier que même si c'est dur sur le coup, avec le temps, c'est le genre d'épreuve qui vous grandit, qui vous rappelle que ce n'est pas toujours simple et que surmonter des épreuves, cela fait parfois du bien. C'est mon sentiment 3 ans et demi après. Cela aide à comprendre par quoi passe les autres. A chaque fois que j'entends quelqu'un qui a à vivre cela, c'est le rappel de cette grande blessure pourtant bien refermée avec la venue de deux charmants garçons ensuite mais dont la cicatrice est parfois plus lourde que les cicatrices physiques.

Preuve en est l'anecdote suivante (moi et mes anecdotes...). Quand j'ai vécu cela, j'ai repris ma dernière année d'étude à l'unif que j'avais abandonnée et le président du programme, éminent professeur de plus de 60 ans, par ailleurs papa et papy me demande pourquoi je reprends à ce moment-là (j'avais déjà eu ma fille lors de la première année de ces études là, j'étais assez populaire). Et je lui explique ce que nous venions de vivre... Et là il me sort avec beaucoup d'émotion (alors que pour eux cela ne datait pas d'hier) "Madame, nous savons ce que c'est que de vivre un espoir perdu et croyez moi, le temps est un grand médecin". Cette phrase, je m'en souviendrai toute ma vie. Elle m'a fait vraiment du bien.

Autre anecdote aussi avec une sage femme et je lui raconte mon parcours plutôt chargé côté maternité. La perte des jumeaux, je la sortais comme le fait divers sur un ton "je ne suis pas douée, ma machine fait des ratés, déjà que je suis nulle aux accouchements (je faisais référence à celui de ma fille), qu'après je me prends le cas gémellaire qui n'arrive jamais avec l'option curetage car trop avancé pour partir naturellement et qu'après je me prends la grossesse avec siège". Je la revois encore respirer profondément et moi et mon mari fuyant son regard.

Et elle de reprendre que l'arrêt d'une grossesse est quelque chose de très dur, qu'on le(s) perde au début presque sans le savoir ou après plusieurs semaines ou mois. Qu'il n'y a pas d'échelle de Richter comme pour les tremblements de terre pour juger de la douleur que l'on ressent dans ces cas-là. Que c'est à chacun la sienne. Que cela doit être respecté.

Et puis d'enchaîner comme quoi j'avais un corps magnifique pour traverser et supporter tout cela, un corps qui sait ce qu'il a à faire, qui a su qu'il valait mieux se séparer de mes petits et qui a su lui même que j'avais besoin d'un peu de temps avant la grossesse suivante (dans mon jargon cela donnait, corps en chômage technique après la FC).
Je l'ai rencontrée, Pierre avait 1 mois. Je suis sortie de chez elle et j'ai regardé mon mari: "mon corps est magnifique et il saura lui même si désirer un autre enfant est judicieux" d'où mes jumeaux perdus en mai 2002, et mes deux garçons nés en juin 2003 puis juin 2004 sous le signe du... gémeaux. Avec ma fille, cela donne une magnifique famille, cela n'a pas été facile mais pour reprendre un auteur que j'apprécie "le bonheur n'est pas toujours confortable" ou quelque chose comme cela. Nous sommes très très heureux.

Pour s'éloigner de ces émotions et redevenir plus "scientifique", pour reprendre le gyné, les humains sont les mammifères qui ont le plus d'échecs. Et il ne faut pas oublier que dans celles qui ne passent pas par là, ce ne sont pas forcément des femmes qui ont les éléments anti FC mais qui n'ont pas eu assez de grossesses que pour que l'événement se produise. Tant mieux pour elles... Courage, courage aux autres et en parler c'est essentiel sinon cela ressort toujours un jour ou l'autre.

Vega

quand j'étais enceinte de richard j'attendais des faux jumeaux et j'en ai perdu un à plus ou moins trois semaines de grossesse...j'ai eu la chance que richard soit resté, mais j'avoue que c'était tout de même dur de savoir que j'avais perdu un petit bébé...

abi je te souhaite moi aussi plein de courage pour le futur et te fais une cargaison de

merci pour vos témoignages,
Véga, tes mots m'ont beaucoup émue

J'ai vécu une fausse couche à l'age de 18 ans, à 6 semaines de grossesse.
Peu de personnes de mon entourage le savent, car je n'avais pas encore annoncé ma grossesse, même si c'était une grossesse très désirée.

J'avais trouvécette épreuve très difficile, pariculièrement parce que je ne me sentais pas "légitime" à ressentir la douleur que je ressentais. Cet enfant que je venais de perdre, c'était déjà un enfant pour moi, mais presque personne ne connaissais son existence. Alors que je me terrais dans ma chambre dans le secret de mes larmes, ma mère a appris ma fausse couche (et ma grossesse en même temps) par une amie qui appelait pour savoir "si j'allais mieux".
Elle a essayé de me consoler en me disant que c'était "normal" de faire une fausse couche, que c'était "le corps qui se faisait"... mais ces mots j'ai trouvé qu'il faisaient très mal, car ils niaient la douleur que j'étais en train de vivre.

Comme j'étais très jeune, je me suis heurtée à l'icompréhension des médecins :
- l'échographiste tout d'abord, qui ne s'est même pas renseigné sur la raison de ma venue. Il a pensé que je venais pour "aménorrhée" et m'a dit que tout allait bien, de ne pas m'inquiéter, que tout était normal... j'avais tellement envie de pleurer que je n'ai pas réussi à parler pour le détromper.
En sortant de là, je savais que la "menace de fausse couche" qu'on m'avait annoncé s'était bien soldée par une fausse couche, mais je l'avais déduit par moi-même, et j'en venais à me demander si je n'avais pas tout bonnement "imaginé" ce début de grossesse. Heureusement, le résultat de la prise de sang confirmait que oui, j'étais bien enceinte mais que malheureusement... c'était fini.
- la gynécologue ensuite, qui regardait avec dégout les caillaux de sang que je perdais. Je me suis sentie jugée et méprisée par cette femme comme rarement dans ma vie.

Aujourd'hui, plus de 10 ans après cette épreuve, je me souviens bien de ce que j'ai ressenti, mais ma peine s'est effacée. J'ai deux beaux enfants et je ne pense quasiment jamais à cette fausse couche, sauf quand j'entends que quelqu'un vit une épreuve semblable.
Je me souviens aussi d'un livre qui m'avait énormément aidée : "la grossesse perdue ou comment faire face à une fausse couche spontanée" de Micheline Garel et Dr Hélène Legrand aux Editions RAMSAY-Marie Claire Santé (mais je ne sais pas si ça peut encore se trouver)

Je suis passée par là aussi, j'avais 19 ans, et même si cette grossesse était accidentelle, le bébé était énormément désirée (surtout par moi, mais pas trop par mon ami).

Je crois que ce qui m'a fait le plus mal, c'est le manque de psychologie du corps médical, j'ai vraiment eu l'impression d'etre "un bout de viande" (excusez pour l'expression, mais c'était tellement méprisant), les seules paroles qu'ont m'a dites : vous etes jeunes, vous en referez... :s

Mon entourage aussi a été assez maladroit "c'est surement mieux comme ça, ça aurait été dur de l'elever seul"... Ils voulaient me rassurer, mais en fait me faisaient encore plus mal ; alors que je n'arrétais pas de me dire que j'avais laisser partir ce bébé, que je n'étais pas assez forte pour l'elever et l'aimer, qu'apres tout je ne le méritais peut etre pas... Toutes ces choses m'ont trottées en tête, et je ne l'ai verbalisé qu'un an plus tard, car personne ne m'a écouté en un an.

C'est vrai que maintenant que je suis à nouveau enceinte, j'y pense moins, mais je ne pourrai jamais l'oublier, il y aura toujours ce petit etre qui devait naitre et boulverser ma vie de 16 septembre 2004...

Moi aussi je susi passée par là , le coeur de mon bébé s'est arrêté de battre au bout de 11 semaines , comme ça sans raison particulière. Ca a été un moment très difficile , on a beaucoup pleuré !
Je suis retombée enceinte pratiquement un an après et le jour de l'accouchement je pleurais encore ce bébé perdu qui aurait 3 ans maintenant , je pense très souvent à lui ...

j'ai fait une fausse couche tardive à 18 semaines de grossesse le 02 janvier dernier
c'était un petit garçon
ça a fait tout juste deux mois hier et je suis de plus en plus déprimée
je ne me reconnais plus
mon mari ne me reconnait pas non plus
nous n'arrêtons pas de nous disputer, j'ai l'impression qu'on s'éloigne l'un de l'autre et je trouve ça terrible
j'aimerais être sûre que ma douleur va s'atténuer et faire partie de ma vie à jamais mais sans me faire si mal chaque jour...
j'aimerais être sûre de pouvoir avoir un jour un deuxième bébé en bonne santé, que je pourrai rire à nouveau, rire vraiment et pas juste pour faire plaisir aux autres...

Julie a écrit:

j'ai fait une fausse couche tardive à 18 semaines de grossesse le 02 janvier dernier
c'était un petit garçon
ça a fait tout juste deux mois hier et je suis de plus en plus déprimée
je ne me reconnais plus
mon mari ne me reconnait pas non plus
nous n'arrêtons pas de nous disputer, j'ai l'impression qu'on s'éloigne l'un de l'autre et je trouve ça terrible
j'aimerais être sûre que ma douleur va s'atténuer et faire partie de ma vie à jamais mais sans me faire si mal chaque jour...
j'aimerais être sûre de pouvoir avoir un jour un deuxième bébé en bonne santé, que je pourrai rire à nouveau, rire vraiment et pas juste pour faire plaisir aux autres...

Je lis ta douleur
Crois en toi, crois en vous et je vous souhaite de vous retrouver, de te retrouver
Tu as un travail de deuil à effectuer, outre la douleur engendrée par la perte de votre petit garçon, ton corps doit se remettre
J''espère que bientôt tu pourras nous annoncer que tu ris vraiment.

Courage

Julie,

Je t'ai lue ailleurs et j'ai, depuis, souvent pensé à toi.

C'est normal que tu n'ailles (que vous n'alliez) pas bien... :(

Je rejoins, Virgule, il vous faudra du temps, et j'attends avec patience ton annonce. Je suis bien contente que tu sois venue ici plutôt que de rester seule. Comme on raconte beaucoup de petites bêtises, j'espère que de temps en temps, nous te ferons sourire, un peu, beaucoup.

Soit la bienvenue en tout cas, et

Virgule a écrit:

Julie a écrit:

j'ai fait une fausse couche tardive à 18 semaines de grossesse le 02 janvier dernier
c'était un petit garçon
ça a fait tout juste deux mois hier et je suis de plus en plus déprimée
je ne me reconnais plus
mon mari ne me reconnait pas non plus
nous n'arrêtons pas de nous disputer, j'ai l'impression qu'on s'éloigne l'un de l'autre et je trouve ça terrible
j'aimerais être sûre que ma douleur va s'atténuer et faire partie de ma vie à jamais mais sans me faire si mal chaque jour...
j'aimerais être sûre de pouvoir avoir un jour un deuxième bébé en bonne santé, que je pourrai rire à nouveau, rire vraiment et pas juste pour faire plaisir aux autres...

Je lis ta douleur
Crois en toi, crois en vous et je vous souhaite de vous retrouver, de te retrouver
Tu as un travail de deuil à effectuer, outre la douleur engendrée par la perte de votre petit garçon, ton corps doit se remettre
J''espère que bientôt tu pourras nous annoncer que tu ris vraiment.

Courage

Tout pareil,

tout pareil que les copines aussi

je pense très fort à toi julie gros gros gros

Julie, moi aussi j'avais suivi ton malheur sur l'autre forum, sans toutefois intervenir... Je me représente la douleur que tu as pu ressentir, et celle avec laquelle tu vis maintenant.

Je te souhaite de réussir à surmonter tout cela, sincèrement!

julie, tout va s'arranger!!!!pleinde gros de courage pour toi!!
On est là opour ce que tu veu! :heart:

Coucou Julie, je ne t'ai pas lue avant mais je connais ta douleur puisque j'ai fait une fausse couche au mois de janvier. J'étais en tout début de grossesse mais j'ai beaucoup souffert de la perte de mon bébé. Parce que quel que soit le stade de la grossesse, on se sent tout de suite 'enceinte' dès que la nouvelle est confirmée (surtout par pds) et on y croit dès le 1er instant. J'étais aux anges quand j'ai eu confirmation de cette 3ème grossesse et j'ai vraiment vécu l'horreur les semaines qui ont suivi. J'en ai voulu à la terre entière et je me suis complètement fermée à mon mari. J'avais l'impression de porter une faute toute seule et d'être la seule à vraiment souffrir. J'avais bien sûr tort: je ne suis coupable de rien puisque c'est la nature qui a fait un choix et mon mari a autant souffert que moi.
Tout ce que je peux te conseiller c'est de laisser ta peine t'envahir sans aucune honte, laisse couler tes larmes et avoue sans aucune honte ta souffrance; parles-en autant que tu en as besoin autour de toi. Il faut que tu fasses ton deuil en douceur.
J'ai laissé passer un cycle avant de penser à recommencer les essais bébés et maintenant j'espère de tout mon coeur voir un bilou grandir dans mon ventre très prochainement.
Je te souhaite de retrouver la paix avec ton coeur et ton corps très rapidement.
Bisousxs,
Peg

Merci beaucoup de votre soutien, je vais mieux après ce week end terrible. J'ai écris tout ce qui s'est passé ce week end et tout ce que j'ai ressenti ce matin. J'ai écris dix pages... Je voulais vous le faire partager mais dix pages c'est long, je ne sais pas comment faire...

Je vous embrasse fort fort fort

et spécial féliciations Irène, tu as bien fait d'aller faire une écho

Julie a écrit:

Merci beaucoup de votre soutien, je vais mieux après ce week end terrible. J'ai écris tout ce qui s'est passé ce week end et tout ce que j'ai ressenti ce matin. J'ai écris dix pages... Je voulais vous le faire partager mais dix pages c'est long, je ne sais pas comment faire...

Je vous embrasse fort fort fort

et spécial féliciations Irène, tu as bien fait d'aller faire une écho

mais comment te sens-tu en fait là aujourd'hui ??

je me sens mieux, soulagée, apaisée
je sais enfin que mon mari a vu notre bébé
ils lui ont tous dit de ne pas me le dire
il vit avec ce secret depuis deux mois
on a parlé, beaucoup, pleuré aussi
on a été à la Mosquée, pour le bébé

je pense que l'on va y arriver maintenant

Julie a écrit:

je me sens mieux, soulagée, apaisée
je sais enfin que mon mari a vu notre bébé
ils lui ont tous dit de ne pas me le dire
il vit avec ce secret depuis deux mois
on a parlé, beaucoup, pleuré aussi
on a été à la Mosquée, pour le bébé

je pense que l'on va y arriver maintenant

Julie a écrit:

je pense que l'on va y arriver maintenant

Je te le souhaite de tout coeur.

Même si ça prend du temps, l'essentiel, c'est que tu saches, au fond de toi, que ça va aller de mieux en mieux.

Bon courage à vous deux!

Abigaelle a écrit:

Julie a écrit:

je pense que l'on va y arriver maintenant

Je te le souhaite de tout coeur.

Même si ça prend du temps, l'essentiel, c'est que tu saches, au fond de toi, que ça va aller de mieux en mieux.

Bon courage à vous deux!

et l'important c'est que vous en ayez discuté tous les deux !
bon courage aussi !

Julie a écrit:

je me sens mieux, soulagée, apaisée
je sais enfin que mon mari a vu notre bébé
ils lui ont tous dit de ne pas me le dire
il vit avec ce secret depuis deux mois
on a parlé, beaucoup, pleuré aussi
on a été à la Mosquée, pour le bébé

je pense que l'on va y arriver maintenant

On te le souhaite en tout cas!

Courage Julie!