Allaitement et péridurale : véritables choix ???

tout ça est très touchant...

Lilloise a écrit:

J'ai pas crié, pas dit d'injure, j'ai juste dit à chaque contraction la dernière demie heure:"oh la vaaaaaaaaaache"(tiens pensée pour Katja et ses vaches).

Héhé...

Pour ma part 3 accouchement par voies basses, 3 péri (une trop forte, une ratée et une nickel)et je me sens tout à fait à l'aise dans ce choix...
Mais comme je l'ai déjà dit: chapeau bas à celles qui accouchent sans péri...

Lilloise a écrit:

Cathy a écrit:

ça me donne l'impression que dans ce shéma, je n'ai même pas donner naissance. Mon fils est sorti de moi sans effort de ma part, alors ça me fait mal.

Ah non Cathy! je m'insurge contre tes paroles, tu es beaucoup trop dure avec toi même.
Donner naissance à son enfant c'est pas seulement le "démouler", ça ne se résume pas qu'à ça et heureusement.
Donner naissance à son enfant c'est l'imaginer, faire des projets pour lui avant même qu'il soit là, c'est lui donner une existence dans nos vie alors qu'il est encore au chaud. C'est une fois qu'il est là, lui faire découvrir des tas de choses, lui apprendre l'amour en lui donnant de l'amour, c'est faire naitre sa personnalité, avec en chemin de tout ça un petit moment où il a fallu qu'il sorte de son cocon.
enfin moi c'est comme ça que je vois les choses...

Oui, mais il me manque le fin de la grossesse, le moment où mon fils est passer de en moi à en dehors de moi. A ce moemnt là, j'étais inconsciente...

Lilloise a écrit:

Sinon Cathy je me posais une question, peut être as tu déja précisé cela et que ça m'a échappée, je ne sais pas.
Dans ce que tu dis ici de tona ccouchement j'ai l'impression de me reconnaitre un peu...

Citation :

Mon col était ouvert à 1 quand on m'a perfusée le produit déclencheur, au bout de plusieures heures il n'avait guère bouger. Je savais ce que ça profilait. Contractions difficiles pour le bébé + Col réfractaire + poche des eaux rompue = Césarienne.

J'ai rompu la poche des eaux un mardi à 11h30 du matin, j'avais des contractions 2 ou 3h après qui étaient assez rapprochées, le travail évoluait très lentement. Le lendemain au petit matin on m'a passée au syntocinon(les contractions étaient aussi rapprochées, enfin pas plus, mais plus vives), entre 11h30 le mardi et 6h du mat le mercredi le col était passé de 1 doigt à 1cm. Le synto n'a pas bcp fait avancer le travail au début. A partir de 14h30(donc déja pas mal d'heures sous synto) ca s'est un peu accéléré, pour accoucher à 18h08(précis, hein?).

La seule différence avec toi, je pense, c'est que Louis supportait bien les contractions.

On ne m'a pas proposé de césarienne, penses tu qu'il aurait été plus prudent de l'envisager? enfin du moins d'y penser, pas forcément la faire?

Alors, le fait que Louis supportait les contraction était déjà un + pour laisser le travail se faire à son rythme.
Pour la rupture de la poche des eaux, la sage femme nous avait expliquer que lorsqu'elle était rompu, les risques d'infections étaient plus importants. Il me semble aussi que le liquide amniotique "amortissait" l'intensité des contractions pour Nicolas, et que les peux perdues, le travail était d'autant plus difficile pour lui...
En ce qui me concerne, le fait que Nicolas supportait mal les contractions a accélérer les choses pour finir en césarienne. Peut être que s'il les avait bien supportées, on m'aurait laisser un peu plus de temps, sûrement d'ailleurs.
Je suis arrivée à la maternité à 3:00 dans la nuit du lundi au mardi et j'ai été césarisée à 21:22 le mardi soir. J'ai du rompre la poche des eaux vers 9 ou 10 heures le matin (il n'y avait pas d'horloge làdedans, ou plutôt, je ne la voyais pas...)

tu sais Cathy, j'ai accouché par voie basse, sans péri, avec une rachi-anesthésie que ne faisait plus d'effet et je n'ai rien vu non plus, j'était surprise quand on a posé sur moi ce petit être d'amour "arraché" avec une ventouse.... pendant un certain temps j'ai eu le sentiment d'avoir raté mon accouchement, moi qui voulait accoucher à la maison, la blague de l'année! puis les difficultés de l'allaitement m'ont encore enfoncé et j'ai fini par croire et par dire à mon gynéco que je ne savais ni accoucher ni allaiter... ce n'est qu'à la fin d'un babyblues d'enfer ( + de 2 mois) que je suis arriver à ne pas y penser ... je pense que pour notre premier enfant on est dans l'idéalisation d'un accouchement parfait et on n'arrive pas toujours à faire face quand il faut mettre en place le "plan B" ou "le plan C"... je me dis que pour le prochain je serai certainement plus zen la dessus et surement les possibles frustrations n'auront pas lieu d'être!