Orientation scolaire/ choix des options

ça se passe comment?(ou comment envisagez vous que ça se passe quand vous en serez là?)

C'est l'ado qui choisit?

Vous le conseillez? Imposez vos choix (ou les options auxquelles vous tenez particulièrement)?
c'est l'objet d'une négociation du style: tu choisis la deuxième langue mais tu fais latin!

Ou au contraire, vous tentez de le persuader de choisir moins d'options pour ne pas se trouver surchargé de travail?

En cas de difficultés scolaires, vous tentez de l'encourager à poursuivre quand même ou plutôt de le pousser à quitter l'enseignement général?

J'imagine qu'on est parfois confronté à des choix cornéliens (j'en vois au travail parfois)...

A priori :

On en discute,
je donne mon avis avec mes arguments (et son papa aussi, j'en discute aussi avec le papa avant),
mais IL/ELLE choisit, et il le sait : ce sont SES études et SA vie présente et future, je le pense bien mieux placé que quiconque pour décider pour lui-même.

On n'a pas encore été vraiment confronté à cela,
quoi que c'est lui qui a choisi son collège (entre l'option rester dans le système associatif bilingue, collège assez loin de la maison, et l'option aller dans le collège du quartier, il a choisi de rester dans le système bilingue), et c'est aussi lui qui a décidé de prendre latin en option cette année (là il nous a plus informé de son choix, mais bon, nous on n'y voyait pas d'inconvénient).

C'était comme ça pour moi quand j'étais collégienne/lycéenne et je pense faire pareil.

Mais s'il est très différent de moi et tente d'avoir le moins possible d'options, il est possible que j'essaie de l'encourager à en prendre parce que je trouve que c'est un enrichissement formidable, y compris les langues mortes.

Mais j'espère que je serai capable de respecter ses aspirations même si ça sort du parcours "classique" que je connais le mieux.

Ado, mes parents m'ont laissée faire mes choix.

J'ai fait de l'italien en seconde langue uniquement parce que ma copine/fusion de l'époque faisait de l'italien. Un peu court comme raison et je ne me suis jamais servie de l'italien, hors deux voyages scolaires.

Ma fille n'a rien eu à choisir puisqu'elle est sortie très vite du système scolaire traditionnel.

Nous sommes en plein dedans avec mon fils. Il veut être égyptologue. Sans me faire d'illusions, je me dis que c'est pour le moment ce qui l'incite à bosser, donc, on fait en fonction. Pour la première langue, nous ne l'avons pas laissé choisir : c'est anglais, ce qui me semble le minimum vital pour n'importe quel boulot à l'international (mais il n'était que peu tenté par l'allemand). Et s'il devient jardinier dans notre banlieue, et bien il s'en servira pendant les vacances !

Il a voulu faire du latin dès la cinquième, ok, pas de problème.

Pour le choix de la seconde langue en quatrième, il nous a demandé notre avis. Compte tenu de ses aspirations professionnelles, nous pensions que l'espagnol était un bon choix, nous lui avons expliqué pourquoi, c'était ok il fait de l'espagnol.

En troisième, il a voulu ajouter le grec... je n'étais pas, mais alors par d'accord du tout : année unique puisque pas de possibilité de continuer au lycée, trois heures de cours encore en plus sur un emploi du temps déjà chargé, rien de plus au brevet puisque son option c'est le latin... et surtout, même si c'est un bon élève, ce n'est pas un bourreau de travail. Donc, j'ai dit clairement, mais il a voulu faire quand même. Quand il a vu son emploi du temps à la rentrée, panique ! depuis, il se bat pour essayer de ne pas faire de grec mais l'établissement refuse de le désinscrire. J'aurais mieux fait de dire NON définitivement en fin d'année dernière.

En gros, nous avons orienté, expliqué nos préférences, mais laissé une certaine souplesse pour qu'il adhère évidemment aux choix à faire. Grec mis à part, cela a bien fonctionné.

Je ne suis pas encore confrontée à cela mais je pense que nous les laisserons faire leurs choix tout en leur expliquant les conséquences pour l'avenir.
Nous les pousserons de toute façon à faire quelque chose qu'elles aiment, car selon moi c'est déjà 50% des chances de réussite.

katja a écrit:

Je ne suis pas encore confrontée à cela mais je pense que nous les laisserons faire leurs choix tout en leur expliquant les conséquences pour l'avenir.
Nous les pousserons de toute façon à faire quelque chose qu'elles aiment, car selon moi c'est déjà 50% des chances de réussite.

ah moi c'est clair !
son choix si raisonnable mais son choix !

Je n'y suis pas encore confrontée mais je pense aussi que je laisserai le choix tout en cadrant un peu les choses à l'instar de mes parents je pense.

Lorsque j'avais 16 ans, j'étais dans un bon collègue à l'époque en "latin-langues" et j'adorais ça. Ma meilleure amie a quitté l'école pour faire "sciences sociales" dans une école pas top et bien sûr, j'ai fait ma crise pour faire pareil.

Mes parents m'ont écoutée, entendue et se sont renseignés sur tout ce qui était possible. Ils ont compris que ma motivation n'était pas si profonde que ça et m'ont expliqué que sur ce coup-là, ils n'accepteraient pas ce choix.
J'ai râlé comme du pus.

Je les remercie encore d'avoir tenu bon, de m'avoir écoutée et d'avoir compris que ça n'était qu"un caprice d'ado.

dur dur d'être parent!