Stop SIDA. Tenons notre promesse

En ce journée mondiale de lutte contre le SIDA, je pense qu'il est important de rappeler la présence de cette maladie.
L'importance de se protéger, de communiquer autour de cela et aussi de rappeler leur responsabilité aux politiques de nos pays.

Un article de Lalibre.be à lire

Avez-vous été personnellement confronté à cette maladie que ce soit dans la vie privée ou en mileu professionnel?

Quelle est votre attitude vis à vis de ce virus? Ignorance, négation, effroi ou sensibisés à l'importance de la communication?

Je suis hyper sensible au problème. D'abord parce que quelqu'un de ma famille en est décédé au tout début de la maladie avec tout ce que ça comportait comme rejet et méconnaissance. Ensuite parce qu'on va devoir y penser au moment de parler d'amour à nos enfants. Enfin parce que mon meilleur ami est gay et assez volage et qu'on en a déjà beaucoup parlé.

Voilà pour moi

Sylvie qui a sorti son ptit ruban rouge, c'est pas grand chose mais il faut aussi penser que le rejet, la peur, l'ignorance sont aussi des conséquences que les personnes séropositives doivent affronter

Sensibilisée également.

Bêtement au départ grâce à un film et une BD.
Ensuite en rencontrant des malades (enfants contaminés par leur maman) du Sida malgré eux lors d'un stage pendant mes études.

Et puis le pire, une peur sourde, une attente impossible, mêlés à la colère, quand une personne très proche est venue me confier qu'il y avait des risques pour elle. (rapports non protégés, dont un avec une personne porteuse du virus)

Ca me rend dingue moi, de savoir, d'apprendre que certain(e)s n'y font pas attention, s'en contrefichent!
On n'a pas le droit de jouer ainsi avec sa vie.
Mais je ne suis pas là pour juger, c'est clair. Ni pour savoir ce qu'il peut se passer dans la tête des gens au moment propice.

Mais c'est hallucinant de voir le nombre de personnes qui ne sont pas bien informées, qui pensent que le sida se guérit, qu'on n'en meurt plus!
Hallucinant de voir qu'il y a encore des personnes qui refusent de se protéger et qui essayent de te persuader que ce n'est pas important, de se protéger

Je ne sais pas ce que l'on fait à l'heure actuelle dans les écoles pour l'information des jeunes, mais quand j'y étais, il n'y avait pas grand chose du tout!
C'est nous qui avions dû en prendre l'initiative (et Doop qui avait surmonté sa timidité pour aller distribuer capotes et ruban en rue, aux sorties des écoles...)

Je fais partie de ceux qui sont arrivés à la vie sexuelle juste avant l'ère sida. Je n'ai donc eu d'autres contraintes que me prémunir d'une grossesse non désirée et je n'ai pas eu à négocier l'utilisation d'un préservatif à cette époque.

Au début de l'épidémie, un ami gay en est mort. Puis le premier dont j'ai officiellement entendu dire que le sida l'avait emporté : Klaus Nomi. C'est à partir de là que j'ai pris conscience de l'épée de Damoclès suspendue au-dessus de ceux qui débutaient leur vie amoureuse dans ces années.

J'ai cotoyé des personnes atteintes du virus. La fille d'amis de mes parents est séropositve depuis 20 ans, elle n'a jamais déclenché et ne supporte pas les thérapies. Nous en parlons fréquemment parce que c'est un "cobaye" pour les médecins en raison de son exceptionnelle résistance au processus viral. A ce jour, on ne sait pas encore ce qui lui confère cette particularité. Elle vit normalement, mais elle a renoncé à avoir un enfant. Ses parents ont mis très longtemps avant d'en parler autour d'eux, tant ils avaieint peur des réactions.

Compte tenu des probabilités, il est vraisemblable que nous fréquentons tous des pesonnes atteintes, sans le savoir. Nous savons tous qu'il n'y a pas lieu de s'en formaliser, et, le cas échéant, nous connaissons les précautions à prendre et à ne JAMAIS laisser de côté.

"Protection" est le maître mot de tous nos discours à nos enfants, en âge d'avoir des relations sexuelles ou pas. Il faut avouer que concernant ma fille qui est pour l'instant la seule (je pense ) à être passée à la pratique, c'est un échec total. "Préservatif ? on n'est pas malades, ni l'un ni l'autre, ya pas de raison et pis je prends la pilule, hein !". Je sais que la catastrophe pourrait frapper chez nous. Mais rien n'y fait. Ni les campagnes au collège, ni les infos à la maison (aux maisons), ni l'info TV, radio, rien. C'est un refus pur et simple d'entendre.

Les garçons semblent, dans l'ensemble et en théorie, plus réceptifs. A suivre...

Sensibilisée, oui, parce qu'ayant été ado au moment ou ce spéctre sévissait déjà depuis une bonne dizaine d'années...
Beaucoup de prévention, à l'époque. Puis une amie au collège diont la maman était séropositive, qui est décédée il y a quelques années.

J'ai peur pour les jeunes gens de maintenant. Il sont inconscients. Combien de fois j'entends dire qu'un garçon refuse de faire l'amour avec le préservatif ? Ou qu'une fille éstimant que sa relation est sérieuse décide de prendre la pillule sans faire et faire faire de test HIV avant...

Je crois qu'il ne faut jamais cesser d'en parler, d'informer. En éspérant que mon fils ne connaitra pas ce fléaux de l'amour.

Pour ma part, j'ai pris connaissance de ce virus via les médias, comme beaucoup

J'ai l'impression que les campagnes d'info se sont espacées et que les jeunes ne prennent plus leurs précautions comme il y a une dizaine d'années.

Doop parle d'un BD, je ne sais pas si nous parlons de la même, mais je recommande vivement Les pilules bleues une leçon de vie.

Je me souviens avoir été marquée par l'annonce de la séropisitivité de Magic Johnson, l'un des plus grands basketeur américain des années 90.
Mais ce qui a rendu le virus "réel" pour moi, dans ce sens qu'il peut atteindre "n'importe qui", qu'il ne sévit pas que en Afrique ou dans les milieus dits "à risuqe" c'est d'avoir eu dans mon entourage professionnel un collègue séropositif.
Il était souvent "en dépression" ou malade, et un jour m'a chef m'a appris sous le sceau du secret quelle était sa maladie,
j'ai mieux compris l'impact de la maldie sur la vie d'un malade,
prise de médicaments, adaptation des traitements et tous les chamboulements qui en résultent, fatigue, et beaucoup de choses impalpables.

Comme dit plus haut, je pense qu'il nous faudra informer intelligemment nos enfants