une chose est sûre, cette question heurte les sensibilités des uns et des autres.
mais y'at-il une échelle de valeur - non virtuelle comme la satanée pesée - ou même ce fichu IMC qui indique un nombre et qui vous classe soit "obèse" soit "surpoids" soit "poids qui va" ?
je ne sais pas on peut en débattre, mais je crois que la vraie échelle ne se situe pas là. Elle se situe en fait au fond de chacun d'entre nous. Y'a un stade où notre corps nous satisfait, je ne dis pas nous comble, mais un stade où notre corps est à nos yeux suffisamment en harmonie pour se trouver plaisante, d'abord à nos propres yeux, puis ensuite aux yeux des autres et faire en sorte que ce qui se reflète dans les autres soient ce que nous transmettons, waouh la clarté.
donc y'a pas forcément un poids chiffré à atteindre, y'a pas forcément une silhouette à atteindre, y'a juste un mieux être quand il n'y est plus.
sommes-nous tous armés pareil pour l'affronter ?
ah ah ah cela me semblerait bien trop facile de répondre oui, et donc par conséquent, la réponse qu'il convient à l'un ne convient pas à l'autre, la solution au problème encore moins. Et le pourquoi du problème est encore plus différent.
du courage de la volonté et une envie ancrée, chacun sa voie, chacun son parcours, chacun sa croix.
il y a la malbouffe, il y a les troubles du comportement, il y a le déséquilibre alimentaire, les pics de gourmandise, le plaisir de manger ... et notre métabolisme aussi ...
en face il y a les solutions, des professionnels, les plus sûres certainement.
Mais à cela, il faut être préparer. Et encore une fois, chacun y arrive différemment.
après il y a les régimes. stricts, qui donnent des résultats. Pas une solution ad vitam eternam, c'est vrai, on ne peut se priver toute une vie ce serait trop cruel.
et puis d'autres encore, plus radicales encore mais plus dangereuses aussi.
mais
une fois de plus, j'aurais tendance à avancer, annoncer, soumettre, chacun est encore une fois différent face à cela.
et si l'une des solutions ne se trouvent pas être la meilleure aux yeux d'une autre, elle se peut être la solution pour une autre encore.
il y a des personnes dont la pudeur maladive, malmenées par un corps qui les navrent jusqu'au bout de la dernière neuronne, ne peuvent sans se positiver cette même tête, se rendre chez un médecin spécialisé ou autres pour mener à bien ce parcours difficile mais pas impossible. Impossiblement pudiquement parlant.
impossible.
mais la volonté est là. le désir d'être mieux, d'être en adéquation avec elles-mêmes, pas pour ressembler aux nanas des magasines, nan, juste pour se permettre d'avoir la possibilité un jour, d'ouvrir le cadeau de Noël qu'elles ont mis quelque part dans leur tête si ce même cadeau, un jour toujours, se trouvait devant leurs yeux et qu'elles ne verraient pas sinon, bien impossible.
alors pour certaines, ce déclic, ce mieux, il passe par un de ces maudits régimes tant dénigrés. Un régime strict, oui, même restrictif mais pas affamant, pour une durée de 15 jours, même pas une éternité.
juste le déclic, le fait de voir que les chemins ne montent pas tous vers les extrêmes (chacun les siennes toujours pareil), et que des fois, y'a des chemins de traverse qui permettent de descendre une pente que l'on trouvait à ses yeux, chacun les siens, terrifiantes. Et on se sent rassuré. et heureux, et peut être aussi fier et soudain coupable. Pourquoi ?
1, 2, 3, 4 et 5 ... étages descendus. Trop vite ?
oui mais la conscience est là. Et le pourquoi du comment aussi. une descente positive, pour soigner la positive attitude. Pas bien ?
juste les étages qui t'évitent le mauvais vertige et qui te permettent peut-être de continuer la descente tranquille, sans privation, juste en mesurant (pas avec un verre, une mesure virtuelle) le chemin parcouru, et surtout, sans avoir peur de remonter un étage péniblement descendu, parce qu'on a oublié un truc plus haut. Bayardement !
juste positiver sa tête, en sachant pertinemment, que merde, c'est une haute tour qu'on s'apprête à essayer de descendre, je dis bien essayer. Mais avec la conscience aussi que personne ne l'a monté à sa place la tour. On la monte tout seul.
mais là, certaines personnes hyper pudiques, elles peuvent peut être maintenant faire une halte chez un professionnel pour obtenir une aide supplémentaire. Simplement sans oublier, que c'est nous qui le descendons l'escalier et personne d'autres, et c'est nous qui posons nos valises, soit juste 1 étage plus bas, soit plus encore. Jusqu'à ce que le reflet dans la vitre soit le reflet qui nous va, chacun son reflet.
un gros n'est donc pas plus gros ou moins gros, qu'un plus gros gros, il n'existe à mes yeux aucune valeur de ce côté là, il est juste une personne qui s'aime dans son corps, maigre, mince, gros ou plus si affinités.
il n'y a aucune polémique ou quoi dans ce petit texte.
celui qui descend apprécie les conseils, apprécie les mises en garde et surtout ne nie pas la souffrance des autres, qui n'est pas la même que la sienne.