Influence de votre propre enfance sur votre enfant

Caroline a écrit:

Lilibel a écrit:

je vous rassure, je ne culpabilise pas Je cherchais des réponses à certaines questions que je me posais. Je pense que le problème vient de ma propre éducation ; j'ai eu une enfance heureuse mais sous le joug d'un père très autoritaire et qui n'hésitait pas à m'en retourner une quand il le jugeait nécessaire.

Je n'ai pas du tout envie de reproduire ça avec mon loulou.

Merci de vos conseils. Je vais tenter de les mettre en application avec Gabriel et voir si ça marche.

+ 1
mais .... sujet très intéressant en fait

Ce petit échange m'a donné l'idée de créer ce post. J'ai un peu cherché mais je n'ai rien trouvé de similaire.

On dit souvent que votre propre enfance influence fortement l'éducation que vous apportez à vos enfants. Qu'en est-il pour vous ? Avez-vous déjà dû remettre en question votre éducation pour l'adapter aux besoins et à la personnalité de vos enfants ?

De ma part je fait très attention aux repas! j'étais très difficile là-dessus et très gatée par ma mère : je mangeais ce que je voulait et à l'heure que je choisissais... du moment que je mange …

ado je donneait moins de boulot car je savais faire mes petits plats mais quand j'ai débarqué chez ma tante la musique n'était plus la mm et en plus je trouvait qu'elle faisat moins bien la cuisinne que ma mère pas évident et peut à peu j'ai dû avaler ceci ou cela et finalement je mangeait comme tout le monde ou presque .
Pour tout cela j'ai voulu éduquer titounou autrement en relation à la nourriture... et cette semaine est particulièrment stressante car il ne mange presque rien!

par rapport aux autres choses ça va... je prend l'exemple de mes parents pour beaucoup de choses ... mon père était particulièrment autoritaire mais très câlin et assez juste dans les punitions, sauf une fois ou l'autre ...

ce qui manquait? le dialogue, l'ouverture... un exemple assez frappant c'est le jour où j'ai eu mes règles pour la 1ère fois : hors de question de dire à ma mère ... 1 an plus tard ma mère l'a découvert et elle croyais que c'était la première fois... elle le crois toujours ... donc j'aimerais être plus présente dans la vie de mon fiston, mm si c'est un ti gars, je trouve que c'est tout à fait faisable et bien... parce que chez un de mes petits copains c'était comme ça et je trouvait cela génial!

je crois. J'aime faire beaucoup de choses avec Juliette, car, avec mes parents, même s'ils étaient aimants, je ne faisais pas grand chose.

Une réflexion qui revient souvent dans nos conversations avec Zom est "nous, on n'a pas pu le faire mais Gabriel le fera". Cela concerne généralement les activités extra-scolaires.

Quand j'étais petite, je rêvais d'être scout. Mon père n'a jamais voulu que j'y aille. Si Gabriel aime ça, je compte l'y envoyer.

Faire du sport. Inacceptable quand j'étais enfant. Obligatoire pour Gabriel mais il pourra choisir son sport.

Par contre, mes parents m'ont appris le respect, la politesse, à avoir une certaine tenue. Je compte également l'apprendre à mon fils.

Mes parents m'adoraient (ma mère tjs à l'heure actuelle) mais ils ne me l'ont jamais dit tout comme je n'ai jamais dit à mes parents que je les aime. Je dis à Gabriel que je l'aime plus que tout au moins une fois par jour.

Ceci dit, je n'en veux absolument pas à mes parents. Ils avaient un héritage du passé et ils sont arrivés en Belgique avec la mentalité sicilienne rétrograde ... ils n'en pouvaient rien.

La chose la plus importante pour moi dans mon éducation était la confiance que mes parents me portaient... Et ils ont eu raison!
Ca c'est vraiment quelque chose que je veux donner à mes filles, j'ai confiance en leur décision, en leur jugement, je peux ne pas être d'accord, mais j'ai confiance en eux.
Plus tard je leur ferai confiance pour les sorties, etc...

Une autre chose c'est le fait de n'avoir jamais engendré de jalousie entre ma soeur et moi. Petites bien sûr on se chamaillaient pour des bonbons ou autre, mais jamais on a été envieuses l'une de l'autre. Mes parents ne faisaient pas de cachoterie avec l'une et l'autre, un jour on me gâtait, l'autre jour c'était elle , selon le besoin et sans systématiquement donner l'équivalent à l'autre.

J'agis comme ça avec mes poulettes, c'est pas parceque j'achète un vêtement sympa à l'une que je me sens obligée de faire pareil pour les autres... ça dépend de l'occasion et du besoin de chacune.

Jusque maintenant ça fonctionne bien, elles se réjouissent avec la gâtée du moment, en espèrant quand même être la prochaine!

Ben moi une chose est sûre, grâce à Jonas je dirais et à son besoin et ma fois au plaisir que cela procure et pour lui, et pour moi, j'adore lui faire des câlins, des bisous toussa quoi, et j'avoue que l'air de rien, ça m'aide aussi pas mal dans un certain truc quoi. Bref.

rien que cela, ben oui ça m'influence dans le sens inverse de ce que j'ai reçu, il faut le dire qu'on est bien ensemble, il faut le dire qu'on s'aime, et je ne me verrai pas quitter sa chambre sans le lui dire, même si on a été fâché quelques temps avant (minutes ..)


Faire des activités avec Jonas, primmordial et très important, mes parents n'avaient jamais le temps, et moi je veille à en trouver.

Les activités physiques, comme pour Lilibel, c'est important, et ce ne sera jamais une sanction car il lui faut cela, je sanctionnerai d'avantage sur télé ....

bref, avoir un enfant, c'est donné de son temps ou au moins en partager. et ce temps là, ben il faut arriver à le trouver même si c'est épuisant des fois.

Je ne dis pas que je ne vis que pour Jonas, je dis je vis avec Jonas.

Lilibel a écrit:

Une réflexion qui revient souvent dans nos conversations avec Zom est "nous, on n'a pas pu le faire mais Gabriel le fera". Cela concerne généralement les activités extra-scolaires.

Quand j'étais petite, je rêvais d'être scout. Mon père n'a jamais voulu que j'y aille. Si Gabriel aime ça, je compte l'y envoyer.

Faire du sport. Inacceptable quand j'étais enfant. Obligatoire pour Gabriel mais il pourra choisir son sport.

Par contre, mes parents m'ont appris le respect, la politesse, à avoir une certaine tenue. Je compte également l'apprendre à mon fils.

Mes parents m'adoraient (ma mère tjs à l'heure actuelle) mais ils ne me l'ont jamais dit tout comme je n'ai jamais dit à mes parents que je les aime. Je dis à Gabriel que je l'aime plus que tout au moins une fois par jour.

Ceci dit, je n'en veux absolument pas à mes parents. Ils avaient un héritage du passé et ils sont arrivés en Belgique avec la mentalité sicilienne rétrograde ... ils n'en pouvaient rien.

Exacement tout pareil, sauf les scouts (j'ai pu aller au patro).