l'écoute de soi pour la nourriture

Ca c'est chouette Anne !

Par contre, pour l'écoute de soi, pas très facile cette chose... Perso, j'ai beaucoup de mal... Je suis très gourmande (et plutôt salé) et l'envie de manger passe avant le besoin... Mais comment vous faîtes ? C'est une question de volonté ?

(sujet divisé à partir de là!




j'isole cette question, car je me dis que beaucoup en ont une vision différente, et qu'il serait chouette que nous les partagions?!

c'est un vaste sujet, je trouve!

je vois pas trop ce que c'est l'écoute de soi ?

parce que perso, si je devais attendre d'avoir faim, ce serait l'anarchie chez moi ...

du coup je me force à manger à heures regulières (pas à 30min près non plus) et à ne pas sauter de repas (moins facile mais je m'y tiens)

mais coté envie ... hum c'est dur à dire.
faut toujours que ça me plaise sinon je ne mange pas donc j'écoute beaucoup mes envies ... plus que mes besoins.

je ne me prive pas et c'est pas simple tout les jours de refreiner ...

en fait je dirai qu'il faut savoir comment s'ecouter ... à quelles mesures prendre en compte ses envies...


parce que si je m'ecoutais en vrai, ce serait fromage et dessert tout le temps sans rien d'autres !

Hum.

Ça fait maintenant quelques mois que je pratique, sans m'en rendre compte, l'écoute de soi. Autrement dit, je mange ce qui me fait envie (chocolat, glace, fromage) quand j'en ai envie, MAIS je me suis rendue compte que je n'avais plus ce 'besoin' de me 'remplir' jusqu'à m'en rendre malade.

Un exemple? Avant, je mangeais du chocolat, j'avalais la tablette en 5 mn. Maintenant, je mange du chocolat, je déguste quelques carrés (rarement plus de 4), et j'arrête. Je n'ai pas besoin de me dire "Maintenant ça suffit, je dois arrêter sinon je vais grossir", c'est juste que je n'en ai plus envie.
Le chocolat dure bien plus longtemps qu'avant, chez moi (et tout ce qui ressemble à ce genre de trucs, en fait: gâteaux, bonbons, etc).

Je ne sais pas vraiment comment j'ai fait pour en arriver là, c'est un cheminement à la fois conscient et inconscient. En tout cas je sais que depuis que je réagis de cette manière, je ne grossis plus, et même, je maigris. Tout doucement, oui, mais au moins je ne grossis plus! :)

En fait, rêve, je sais pas si ce que je vais te dire va t'aider, hein?!


c'est juste "comme je le vois moi".


le truc, c'est que moi, je mangeais carrément sans faim. je dirais même la plupart du temps, puisque je mangeais beaucoup, 3 repas systématiques par jour...


pis un jour, j'ai essayé de mesurer ce qu'était la faim. genre le truc qui fait que le corps te dit "j'ai besoin d'aliments"...

et je me suis rendu compte que ce que je prenais des fois pour la faim, c'était souvent de l'ennui, de la frustration, que je voulais combler... pis aussi, bêtement, de la soif!


Bref, s'écouter, pour moi, ça a été mesurer réellement ce que me demandait mon corps, et non plus me fier seulemet aux représentations que j'en avais, ou bien juste aux envies compulsives...


et fianlement, s'écouter, ça a commencé par ne plus m'astreindre à 3 repas... je mange maintenant quand j'ai faim. des fois, ça me fait manger plus tard, des fois plus tôt, des fois plus, des fois moins...

bien sûr, je bosse, j'ai uen famille, nous avons des horaires! mais selon ce que je ressns, je suis maintenant capable de me dire "bon, je me mets à table, mais ça, ça va suffire, pas besoin de reprendre tant et tant d'autres chsoe,s juste prec que c'ets l'heure!"




je ne sais pas si c'est clair!



Quoi qu'il en soit, ça a très bien marché pour moi, de m'écouter"... et quand javais envie de chocolat, de dessert, comme tu dis, ben je prenais le temps de mesurer cette envie... pour l'écouter si je continuais à la percevoir une fois que j'avais analysé... et pour ne plus finalement avoir envie si j'avais pu mesurer qu'elle était en fait due à un ennnui, une colère, une frustration, un angoisse, ce genre de choses.

(je plussoye Anne en ce qui concerne les repas, pareil pour moi, je mange 'quand j'ai faim', pas quand l'organisation me l'ordonne)

C'était très clair Anne !!!!
J'ai bien compris ce que tu voulais dire.

Je mange pour me remplir de ce que je n'ai pas. J'avais une nutri et j'avais le ptit cahier du "qu'est ce que je mange et pourquoi", j'avais tellement honte que je n'ecrivais pas tout.

Vous inquiétez pas, je me soigne.

Mais j'ai jamais l'impression d'avoir faim d'où l'idée de ne pas connaitre cette ecoute du ventre ... Si je rate un ptit dej ou un dej', c'est pas grave, je peux ne pas m'en rondre compte. Mais j'apprends à m'ecouter depuis quelque temps .. ça viendra mais faut le temps.

Disons que pour l'heure, mon corps il parle pas super fort

Rêve, je crois surtout qu'il y a des années et des années de mauvaises habitudes, de culpabilisations diverses et variées et de fausses idées à casser, et que c'est ça qui est le plus long :) Mais je suis sûre que tu y arriveras, y a pas de raison!

bon ...

alors avant janvier, je faisais mes repas régulièrement mais je n'ai jamais pris l'habitude de m'écouter ou d'écouter mon corps ou d'écouter même ma raison quand à l'équilibre des repas, quelque peu précaire et peu équilibrée.

Mais comme je n’avais pas de soucis reconnus dans ma tête de troubles alimentaires (même si je pense désormais que je mangeais mal et beaucoup trop pendant les repas) je n’avais pas l’impression qu’en entendant mon corps, les signes de faim ou de pas faim, ça allait être suffisant.
Pour mener ma quête personnelles, j’ai opté pour une alimentation (avec des aliments que l’on croque, que l’on mange que l’on savoure et que l’on digère), en choisissant comme méthode d’éviter certains trucs – non nécessaires à mes yeux – et du coup, y’a eu une mise en marche d’alarmes inévitables qui s’est imposée, qui venait contrarier automatiquement l’écoute de mon corps toussa quoi.
Bref, j’entendais les alarmes qui maîtrisaient tout le reste et qui m’ont été positives au début, positives au milieu, mais j’entendais aussi les alarmes de ceux et celles qui m’ont suivi, virtuellement ou in ze réelle life
Le plus difficile dans l’écoute des bruits … c’est de les empêcher de sonner encore.

Le plus difficile dans l’écoute de soi, pour moi désormais, c’est de désamorcer les alarmes pour me permettre de ré-entendre le bruit de mes besoins, le bruit de la demande de mon corps.

Mais en appliquant des horaires plus réguliers aux repas, en prenant le temps de préparer les repas, en prenant le temps de manger le plus tranquillement possible, je commence à l’entendre et j’arrive à désamorcer les autres bruits que je ne veux pas voir disparaître.

En plus de l’écoute de soi, même derrière le bruit fort des alarmes, j’ai pris conscience aussi qu’il est bon d’écouter les aliments, qu’il est bon de les ré-organiser, le tout est d’arriver à écouter aussi ses envies même celles qui font tout bipper.


Mais peut être suis-je hors sujet.

Caroline a écrit:

Mais peut être suis-je hors sujet.

Oh que non!



Merci pour ça, Caro... ça me donne une fois encore matière à réfléchir.


écouter son corps/ écouter les alarmes...

Ah, l'écoute de soi ! C'est un truc que j'ai découvert il y a peut-être 2 ou 3 ans, seulement.
J'ai eu une enfance et surtout une adolescence anarchique sur le plan alimentaire. Au point de manger des tas de trucs en cachette.
Et puis quand j'ai commencé à me poser des questions, à mettre mes a prioris de côté et à écouter mon corps, tout est plus ou moins rentré dans l'ordre tout doucement. J'ai perdu 17 kilos en 1 an et demi à peu près. Mais je sais que le mariage m'a "foutue dedans". Inconsciemment, mon objectif est passé de "manger sainement en m'écoutant" à "continuer à perdre du poids pour faire une jolie mariée". Et puis j'ai déconné. Je me suis lâchée après le mariage. J'ai commencé à bosser (à la maison donc sédentaire, grignotage, etc...). Et le bilan vient de tomber, j'en ai repris 13.

Donc voilà, je ne me bile pas. Je ne veux pas essayer de reperdre (c'est pas le moment), je veux juste essayer de ne pas continuer à prendre (en dehors des inévitables kilos de la grossesse). Et avant tout je veux retourner dans le droit chemin et recommencer à écouter mon corps et mes sensations alimentaires.

l'écoute de soi...

je dirais que quand le moral est pas tip top , l'écoute de "moi" ( !! ) me dit : fais toi un calin réconfortant avec de la bouffe. Et je mange. Même sans faim.
mon corps a besoin de ça pour ne pas trop angoisser.

Et puis après quand je vais mieux, ou alors quand je sens que j'ai un peu abusé avec la bouffe, il peut m'arriver de me dire : bon j'ai déconné, je sais plus si j'ai faim ou pas, ben je vais attendre d'vaoir des signes physiques de "faim" pour bouffer un truc. Et j'attends d'avoir vraiment "LA" dalle quoi ( le ventre qui gargouille, des baillements, etc ) .
passer par cette phase ou "j'attends la faim" le seul moyen que je connaisse pour me remettre en phase avec mes besoins purement phisiologiques ( versus mes besoins affectifs )

( je ne sais pas si j'ai été très claire ... )

ça pourrait faire penser à des tca, certes, j'ai été boulimique, et je le suis encore, mais en fait je trouve que c'est de moins en moins un tca dans la mesure où j'arrive à avoir un recul sur ça, à ne pas culpabiliser quand j'ai besoin d'un "câlin de bouffe" et à ne pas dramatiser le truc .

je suis peut-être un peu hors sujet remarquez , je sais pas...

enfin bref pour résumer : parfois il me faut passer par une phase "attente de gargouilles, de baîllements... ) , pour me dire "ça y est ok là j'ai faim, vraiment".

*HS on*
Oh Boreale !!! Ca me fait plaisir de te lire par ici. Contente de te retrouver !

Elle va se dire "c'est qui cette folle?"
*HS off*

( :-) je viens vous lire vous savez
( quand j'aurai des enfants je posterai sans doute davantage )

quand je le suis mariée, je me suis aperçu que zom, tant qu'il voyait de la nourriture dans les plats mis sur la table il en mangeait, mm si son assiette avait le suffisant pour un repas ... il avait toujours des remarques du type:
il faut finir ça!
on partage ce reste?
il faut pas garder que ce petit peu ...
etc, etc, etc ...
comme je ne suis tout simplement pas cabable de manger au dela de ma faim je trouvait cela un peu pénible ...
du coup j'ai changé les quantités, je fais ce que je trouve convenable pour un repas pour deux
( d'ailleurs j'en ai pris tellement l'habitude que c'et dur dur de fair un repas pour plus de monde)
il mange et parfois il dit qu'il en mangerai encore parce que c'est bon... c'est comme pour son sacré yaourt du soir, il en prends un et presque toujours il dit: j'ai pas faim mais j'en mangerai bien un deuxième ...


avant, quand on faisait des courses ensemble, le rayon gâteau sec faisait partie obligatoire de notre parcours ... les biscuits prince trempé dans le café du matin me sautait aux yeux ( il faut dire que le petit déj chez nous ( brésil) est bien différent du votre) quand j'ai commencé à faire les courses toute seule ( merci le permis de conduire) j'ai rayé cela de la liste de courses et je peux vous dire que cela ne lui manque pas de tout ...


je ne sais pas si ce message vous apporte quelquechose, c'est juste pour dire que limiter la quantité disponible c'est déjà un commencement!

Ben, moi, c'est spécial. Je dois avoir un dérèglement, parce qu'à l'approche de l'heure des repas (et parfois, une heure avant), j'ai faim. Je ressens très rarement la sensation de satiété. Du coup, je m'auto-régule à mort, parfois peut-être un peu trop. J'ai déjà gagné des "concours" de celui qui mange le plus, c'est dire si je suis capable d'engloutir des quantités relativement impressionnantes, et surtout par rapport à mon gabarit. Et même si je m'empitre à un repas, comme par exemple, samedi dernier, au repas suivant, j'ai quand-même mon ventre qui gargouille de faim et qui ne s'apaise qu'en mangeant. Et surtout, même si j'ai faim, je m'en tiens à 3 repas par jour, sans grignotages, si ce n'est une pomme à 16h et parfois, de la glace le soir.

Ce n'est pas vraiment handicapant, parce que j'arrive à faire attention à ce que je mange, mais c'est vraiment bizarre comme sensation. Là, par exemple, j'ai fini de souper, j'ai mangé des quantités raisonnables, mais je sens que j'ai encore faim, et que je pourrais facilement manger le double de mon assiette.

Par contre, Juliette, j'ai l'impression que c'est l'inverse, qu'elle n'a jamais faim. Elle ne réclame jamais pour manger.
Donc, l'écoute de soi, dans notre famille, je ne m'y tiens pas.

j'ai lu tous vos post et je réalise que j'essaie de réapprendre à manger en m'écoutant.
en effet dans ma famille mon père s'auto-régule sans pb, mais ma mère m'a élevée en me disant qu'il fallait finir mon assiette, qu'il ne fallait pas de restes, et surtout que si j'avais un pb tout deviendrait plus facile avec le ventre plein (on réflèchit mieux soi-disant). la première question de ma mère quand on arrive (jusqu'à 2 h aprés les repas) c'est :" as tu mangé???"
alors depuis quelque temps j'ai décidé de m'écouter et de faire de la résistance à maman. pour l'instant ça marche on verra par la suite...mais c'est pas toujours facile avec une fillette de 6 ans qui voudrait bien que maman mange toujours la même chose qu'elle.