Les ados et la sexualité.

En tant que parents, comment gère t'on la découverte de la sexualité de nos ados ?
Le sujet est il discuter librement à la maison ?
Acceptons nous de recevoir les petit(e)s ami(e)s pour dormir à la maison ?
Nos enfants se sentent ils à l'aise d'en parler avec nous, ou n'en parlent ils qu'avec leurs amis ?
Quelle est votre position sur l'accès à la contracéption pour les filles et les garçons, à partir de quel âge ?

Ma mère m'a mis un préservatif dans les mains vers 12 ans... je savais ce que c'était, mais bon, j'avais encore jamais fait de bisous à un garcon, et j'étais pas prete d'en faire...

Mais bon, elle nous a dis (en gros parce que je me souviens plus des mots exact) "je sais que c'est tôt, mais je sais pas ou vous en etes, alors je préfére prévoir. Si vous en voulez et que vous osez pas aller en acheter, demandez moi, j'irai vous en acheter sans vous poser de question. Et puis si vous voulez apprendre à le mettre, vous pouvez demander, je vous montrerai."

Et puis mon medecin, qui était venu à la maison parce que maman avait la grippe, est venu frapper à la porte de ma chambre, je devais avoir 13 ans, et il m'a dit que si un jours je voulais prendre la pilule, je pouvais passer à son cabinet sans mes parents, qu'il était soumis au secret professionnel, et que ce n'est pas parce qu'il était cousin avec mon père que ca changeait quelque chose à ce secret.

J'ai jamais eu besoin que ma mère aille m'acheté des capotes, ni qu'elle me montre comment la poser, j'ai jamais été voir mon médecin pour lui demander la pilule, parce que le dermato me l'a prescrite presque tout de suite après...
Mais bon, je remercie mes parents de m'avoir toujours expliqué tout ce que je voulais savoir sur la sexualité, les sentiments, les MST, la contraception...
J'ai toujours trouvé qu'avoir des parents très ouvert à la conversation, mais pas inquisiteurs et qui ne posait pas de question sur ma vie privée était la meilleure situation que je pouvais vivre.

(pour répondre à la question, j'avais 20 ans la première fois que j'ai présenté un garcon à mes parents et qu'il a dormi à la maison (et ca ne s'est pas reproduit depuis !!) mais bon, c'est surtout parce que moi ca me genait !!!
Ma mere a toujours été claire la dessus. Je peux invité mon ami à dormir à la maison (genre à partir de 17 ans...) mais la maison n'est pas un hotel, on ne change pas de petit copain comme de chemise, si c'est pas une histoire sérieuse, ils ne veulent pas le voir.)

Cathy a écrit:

En tant que parents, comment gère t'on la découverte de la sexualité de nos ados ?
Acceptons nous de recevoir les petit(e)s ami(e)s pour dormir à la maison ?

Je bloque là-dessus.

Mes parents ont été, et sont tjrs, hypers puritains.
Le seul garçon que je leur ai présenté a été mon mari. Il n'a, bien évidemment, jamais dormi chez mes parents, et j'ai mis longtemps à dormir avec lui sous le même toit qu'eux (chez ma grand-mère, par exemple).

Du coup, la question est taboue chez moi. J'ai beau reconnaître que mon mari (qui a eu une éducation hyper libérale de ce point de vue) a raison lorsqu'il me dit que nos ados n'iront qd même pas à l'hôtel, moi, je suis hyper mal à l'aise.
Ce qui est certain, c'est que je refuserai (fontaine, ne dis jamais...) qu'ils s'installent littéralement chez moi. J'ai vu ma belle-soeur faire ça, et là, c'est NIET, et zhom partage.

Bon, en même temps, c'est pas pour tout de suite, mais franchement, ça promet.

Lorène a écrit:

Bon, en même temps, c'est pas pour tout de suite, mais franchement, ça promet.

C'est un tit tombeur ton loulou ? :heart:

Cathy a écrit:

Lorène a écrit:

Bon, en même temps, c'est pas pour tout de suite, mais franchement, ça promet.

C'est un tit tombeur ton loulou ? :heart:

Nan, il est ds l'âge "j'aime pas les filles" (chouette pour la petite soeur qui arrivera bien un jour...).

Mais il est trop beauuuuuuuuuuuuuu !!!

D'ailleurs, il y avait une petite garce de deux ans complètement amoureuse de lui à la crèche : elle piaillait dès qu'il arrivait, lui appportait son doudou... Il l'ignorait royalement .

T'inquiètes pas, sa frangine, il va la haïr surtout parce que c'est sa frangine, avant même que ce soit parce qu'en plus, c'est une fille
Je connais un tit bonhomme qui à tout juste 9 mois faisait de la drague intensive sur la plage. A grand renfort de signes de mains et de sourires ravageurs (et il les choisissait les poulettes, la vingtaine, jolies, de préférence) et vas y que je te faisais des oeuillade par-ci, des signes de mains par-là, envoyer un bisou ici... Un petit eurasien hyper craquant... Cte crapule !!

Lorène a écrit:

D'ailleurs, il y avait une petite garce de deux ans complètement amoureuse de lui à la crèche : elle piaillait dès qu'il arrivait, lui appportait son doudou... .

Ah la la, les mamans avec leur petit garçon...

Cathy a écrit:

En tant que parents, comment gère t'on la découverte de la sexualité de nos ados ?
Le sujet est il discuter librement à la maison ?
Acceptons nous de recevoir les petit(e)s ami(e)s pour dormir à la maison ?
Nos enfants se sentent ils à l'aise d'en parler avec nous, ou n'en parlent ils qu'avec leurs amis ?
Quelle est votre position sur l'accès à la contracéption pour les filles et les garçons, à partir de quel âge ?

coucou
chez nous, Jonathan a eu un livre explicatif lorsqu'il était plus jeune et de là il nous a posé des questions auxquelles nous avons répondu. J'essaie d'être la plus ouverte possible mais je crois que ça le gêne d'ne parler avec moi, par contre il en parle certainement avec ses copains. Je ne sais d'ailleurs pas s'il a déjà eu une relation. L'année dernière il est parti à Londres avec l'école et je lui ai acheté des préservatifs en parlant du sida, des maladies sexuellemnt transmissibles ainsi que d'une éventuelle grossesse. Je crois qu'il est assez intelligent pour prendre ses précautions.
Nous parlons régulièrement du sida entre nous et il est bien conscient du problème.

Pour ma fille elle me pose énormément de questions auxquelles je réponds sans tabou (homosexualité, préservatif, sexe, amour etc), elle a eu le même bouquin que Jonathan. Je crois que je lui donnerai la pilule assez vite ainsi que des préservatifs, je préfère prévenir que guérir.