Fais ce que je dis, pas ce que je fais...

Voilà que nous sommes parents, et maintenant, nous sommes (plus ou moins) sérieux. Exit les soirées très arrosées entre amis, exit les soirées très "planantes" aussi, exit le papillonnage amoureux... il y a plein de choses que nous avons faites et que nous interdirons strictement à nos enfants de faire à leur tour (namého !!)

Oué, c'est quand même délicat...
Alors quelle stratégie adopterez-vous :

- La sincérité, je dis tout et j'explique pourquoi il vaut mieux éviter.
- L'hypocrisie (je tue le premier qui raconte mes frasques de jeunesse à mes enfants).
- Le laxisme : Laisons les faire leurs propres expériences...
- Autre chose ?

Cathy a écrit:

Voilà que nous sommes parents, et maintenant, nous sommes (plus ou moins) sérieux. Exit les soirées très arrosées entre amis, exit les soirées très "planantes" aussi, exit le papillonnage amoureux... il y a plein de choses que nous avons faites et que nous interdirons strictement à nos enfants de faire à leur tour (namého !!)

Oué, c'est quand même délicat...
Alors quelle stratégie adopterez-vous :

- La sincérité, je dis tout et j'explique pourquoi il vaut mieux éviter.
- L'hypocrisie (je tue le premier qui raconte mes frasques de jeunesse à mes enfants).
- Le laxisme : Laisons les faire leurs propres expériences...
- Autre chose ?

sincérité sur la plupart de sujets, hypocrisie sur les deux trois méchantes cuites euh vraiment méchantes (y'a longtemps ein ! mais je l'aurais bien chuchoté cette phrase là mwa), et certainement pas le laxisme. Mais euh la discussion oui, l'interdiction sans discussion c'est souvent ridicule parce que automatiquement, cela se fait dans le dos, et c'est pas mieux.
wala

Malheureusement rien à cacher et je le regrette très fort aujourd'hui !

Je dirais leur laisser faire leurs propres expériences, en gardant un oeil bien sûr sur l'évolution des choses...
Je concidère que ce n'est pas du laxisme, mais de la confiance.

Je leur raconterai ma jeunesse, pas trop sage, mais remplie d'expériences...
Je leur parlerai d'une certaine expérience avec une certaine substance qui aurait pu très mal se terminer...
Dans l'espoir qu'elles m'écouteront, mais un grand doute aussi...
Je n'écoutais pas mes parents qui eux n'écoutaient pas les leurs...

Je pense que le principal est la communication et la confiance, je rêve de grandes conversations, sans reproche ni morale, juste un échange entre elles et moi, sur nos propres expériences.

Et enfin je crois qu'il est important de faire ses propres erreurs pour mieux se relever et avancer...

Voilà

katja a écrit:

Je dirais leur laisser faire leurs propres expériences, en gardant un oeil bien sûr sur l'évolution des choses...

Voilà

Je suis à 300% d'accord avec toi

misskazu a écrit:

katja a écrit:

Je dirais leur laisser faire leurs propres expériences, en gardant un oeil bien sûr sur l'évolution des choses...

Voilà

Je suis à 300% d'accord avec toi

Pareil. Je ne vais pas lui faire un listing de mes "bêtises" (et j'en ai fait pas mal, sauf la drogue - je n'ai jamais touché à la drogue, sous quelque forme qu'elle soit, même pas une taf sur un joint!), mais je crois que je la laisserai aussi faire ses propres expériences. Je ne vais pas tout accepter sous prétexte que je l'ai fait, mais pour moi, il n'y a jamais eu de conséquences, ça ne m'a pas empêché de devenir quelqu'un de responsable, enfin, je crois, mais ce n'est pas comme cela pour tout le monde.
Donc, si j'apprends une connerie, plutôt que de punir bêtement "parce que ça ne se fait pas", j'opterai plutôt pour la discussion en insistant sur le côté obsur de la chose (ouh, ça fait Star Wars, ça!).

Par contre, M. Doel est moins cool. Par exemple, il se permet de faire des remarques sur le brossage des cours de ma soeur , alors qu'elle réussit très bien. Par contre, lui, a complètement foiré ses études pour cause de guindaille!

Bref, je crois que j'ai bien profité de ma jeunesse, je n'ai aucun regret, et tout s'est bien passé pour moi. A la limite, j'espère que ça se passera aussi comme cela pour Juliette, plutôt qu'elle se retrouve à 30 ans sans avoir vécu et ressentir un manque