Pourquoi ne m'ont-ils rien dit?

Le retour à la maison avec bébé est un émerveillement...mais aussi une véritable angoisse....et quelquefois le personnel de la maternité ne donne pas toutes les infos utiles, laissant la maman dans le plus grand désarroi pour des ptites choses qui auraient été gérées sans problèmes si elles avaient été expliquées...Dosage du lait, fréquence des biberons, sommeil, qu'a-t-on oublié de vous dire à ce moment-là? comment avez-vous réagi devant cette interrogation dans votre nouveau rôle?

Je n'ai pas connu ce genre de problème, je m'occupais de bébés depuis l'âge de 14ans, j'étais "rodée"

Je dois dire que je n'ai eu aucune info mis à part les soins durant le bain.
Et je pense que vu le rythme effréné que les infirmières avaient, je ne vois pas comment elles auraient pu prendre le temps de nous expliquer d'autres choses.

C'est dommage d'ailleurs mais je pense qu'elles n'avaient pas le choix. En tout cas, dans la maternité où j'étais.

Au retour à la maison, j'étais zen par rapport à ce qu'on faisait. J'étais très informée via des dizaines d'expériences de mamans sur le forum que je fréquentais à l'époque et ça m'a vraiment aidée à me faire confiance.

Cependant, il m'est arrivé quelques fois d'appeler la maternité pour poser des questions au tout début. Je m'excusais à chaque fois de les déranger mais systématiquement, on me répondait que j'avais bien raison d'appeler et que c'était bien normal qu'elles me conseillent.

Inutile de dire que lorsqu'on a posé Mafille dans mes bras, il n'y avait pas de mode d'emploi.

Je me suis donc retrouvée à l'autre bout du monde, dans un hôtel, avec un bébé de deux mois et demi. Et bien je devais être complètement inconsciente, mais je n'ai aucun souvenir de question ou de problème ou d'incompréhension. J'y suis allée franco, en me disant que si ça n'allait pas, je le verrai bien et qu'elle saurait me le faire comprendre. Ne serait-ce que le premier biberon : quand, combien, température, tétine (je pense qu'elle était au sein jusqu'à ce que je l'ai avec moi) et toutes ces questions, je n'ai aucun souvenir ! j'ai fait à l'instinct. Et coup de pot ça a marché. Oufffffffffffffffff !

Maintenant, quand je lis vos interrogations, vos doutes, vos recherches et vos astuces aux unes et aux autres, je me dis que j'étais vraiment sur une autre planète et que j'aurais pu faire des dégâts...

Je n'ai pas l'impression d'avoir manqué de conseils, parce qu'en fait je savais déjà pas mal de choses d'un point de vu téchnique. J'ai d'ailleurs pu, quand ça m'a été possible, donner le bain la première fois moi-même à Nicolas toute seule avec lui, tranquilou. L'auxiliaire me l'a proposé, sachant que j'étais en formation pour le métier.
Comme le dit très justement Gaëlle, c'est une vrai usine les maternité, les professionnelles sont assez débordées. Enfin, el matin et la nuit, parce que l'après midi, on peu prendre le temps de visiter les mamans qui ont besoin d'aide (ce que je faisais pendant mes stages.)

Mais je pense que l'allaitement est un grand inconnu pour les mamans, aussi à gérer leur ressenti et ce famuex baby blues.
C'est ce que je retiens de mes stages en tout cas, des mamans inquiètes par rapport à l'allaitement, inquiète parce que leur bébé ne mange pas beaucoup et qu'il ne prend pas de poids et complétement désemparées face à leurs émotions.
Peut être que le séjour en maternité devrait être plus long ou que l'on devrait proposer systématiquement un suivit en HAD afin que les mamans soient soutenues et qu'elles puissent se poser pour réfélchir à tout ce qu'elles ont besoin de savoir.

Moi, j'ai vu une grande différence dans la maternité où j'ai accouché entre Natan et Robin. Entre temps, cette maternité a reçu le label "ami des bébés".
Bref, j'étais déjà très contente pour Natan, même si je n'ai pas reçu beaucoup de conseils, elles (les infirmières et puéricultrices) bien que très "pressées", étaient là en cas de questions. Et le pédiatre a été formidable et nous a expliqué plein de choses (les réflexes notamment), surtout que Natan avait souffert d'anoxie pendant l'accouchement.

Pour Robin, j'ai eu droit le matin de ma sortie à une "discussion" avec une infirmière, qui venait faire "ma sortie" (retour "précoce" à la maison, comme ils disent), m'a expliqué plusieurs choses (comme les "pics de croissance", me disant que je ne devais pas mettre en cause mon allaitement si Robin réclamait beaucoup à certains moments). Elle s'est assise, a pris le temps de m'écouter...j'ai vraiment apprécié.
Et surtout, ce jour là j'ai eu beaucoup de soucis pour l'allaitement (mes crevasses saignaient vraiment beaucoup) et plusieurs infirmières sont passées, ils ont fait appel à une infirmière qui travaillait ce jour là en salle d'accouchement pour me conseiller...

Bref, plein de disponibilité, de conseils, beaucoup d'écoute... je n'ai pas eu de questions une fois à la maison !

Pour moi, c'est un des aspects importants de la préparation à la naissance; Préparer à l'accouchement certes, mais aussi à l'allaitement, à l'accueil du bébé, aux débuts de la relation. Via des contacts noués sur le forum que je fréquentais à l'époque (et que je fréquente toujours), je pense que je m'étais plutôt bien préparée à ce grand chambarement; J'avais bouquiné pas mal, j'étais informée sur l'allaitement et j'avais pour les premiers jours une sage femme qui passait à la maison (pour les deux naissances). Résultat : des débuts plutôt zen (fatiguants mais zen). D'ailleurs, pour mes deux bébés, aucune visite aux urgences, aucun coup de fil "en urgence" au pédiatre; J'ai eu la chance, certes, d'avoir des bébés en pleine forme, mais aussi des "référents" à gauch à droite qui ont pu me soutenir.

Ceci dit, les infirmières de la mater ne nous ont strictement RIEN dit pour Aliaume. Pour Titouan, j'ai eu une discu avec un chouette pédiatre; Mais pas vraiment des conseils, je pense qu'il me "testait" plus par rapport au retour précoce.

A bb1, j'étais rôdée depuis longtemps vu que j'ai élevé ma petite soeur quasi et que j'ai toujours baby-sitté les enfants des copines de ma mère C'en était même drôle car est arrivé un moment où je parlais plus avec ses amies qu'elle vu que j'allais être maman et qu'elle ne l'était plus depuis bien longtemps (si elle l'a jamais été un jour, allez oui, avec ma soeur un peu) donc on papotait bébé. C'est vraiment dommage que je ne puisse d'ailleurs plus avoir de contact avec certaines car c'est sans doute de voir certaines choses ailleurs ainsi que la douceur de mon arrière-grand-mère qui a fait la maman que je suis.
Sans doute inconsciente, quoi que je ne pense même pas honnêtement, mais vraiment aucun soucis à mon retour à la maison sauf pour mon allaitement mais mon caractère de cochon l'a sauvé donc ouf hihi!

Bisous