Les compléments à l'allaitement maternel

A la naissance de Nils, comme il n'était pas un téteur efficace, on m'a imposé des compléments de lait maternisé, une journée, donnés à la tasse.

Et je l'avais très mal vécu, parce que même avec le recul, je n'étais pas convaincue du bien fondé de cette décision pour laquelle je n'avais pas été consultée. ça m'avait "déchiré le coeur" non pas parce que je pensais que c'était mauvais, moins bien... mais parce que ce n'était pas fidèle au choix que j'avais fait.(et puis bon, il avait pris en poids trois fois ce qu'on lui avait donné de complément ce jour là...)

Pour Louiza, dès le premier jour elle a reçu des compléments (et on la réveillait pour la nourrir) parce que légèrement prématurée et de petit poids.

Je l'ai beaucoup moins mal pris parce que j'entendais bien que la situation était différente, je la voyais moins éveillée, notamment et admettais le besoin d'un coup de pouce.

Sauf que comme elle tétait fort bien, elle, et que mon corps s'est bien vite souvenu de ce premier allaitement, la montée de lait est survenue bien plus rapidement et l'hôpital m'ayant fourni un tire-lait, j'ai pu compléter moi-même.

J'ai été entourée des mêmes personnes, mais qui tenaient plus compte de ce que j'exprimais (même si je n'avais pas beaucoup plus le choix, au fond) et j'ai pu dire à l'une d'elles non pas qu'une de ses remarques m'avait beaucoup blessée, à l'époque, mais que j'avais "triché" en donnant à Nils, en cachette pendant que son papa "faisait le guet", le contenu des coupelles d'allaitements bien lavées mais non stérilisées .

Juste l'une d'elles n'a pas compris que je refusais de donner moi-même les compléments de lait maternisé alors que je donnais mon propre lait à la tasse sans souci, et m'a dit que je me "prenais la tête"pour rien... Ce à quoi j'ai répondu que je me contentais de respecter mes limites (je ne sais pas d'où vient cette limite, je n'ai pas besoin de me l'expliquer, je sais juste qu'elle est là).



Avez vous dû aussi donner des compléments? Vous a-ton laissé un peu de champ libre dans cette décision? Comment l'avez vous vécu?

Je n'ai pas allaité mais j'ai partagé ma chambre avec une allaitante (ce qui m'a permis de comprendre plein de trucs d'ailleurs très bon à savoir) et elle a eu des complements de lait. En fait elle avait "droit" 2 bib par jour et comme la pitchoune etait morfalle et que ma voisine (Gislaine si tu me lis) sortait d'une cesa, la montée de lait se faisait attendre. Du coup je lui passait les bib d'Amaëlle qui preferait domrir que manger.

Tout ça pour dire que ça doit etre hyper frustrant quand on decide d'allaiter de se sentir obligée de donner des bib.

Je me souviens que Gislaine pleurait beaucoup après les tétées parce quejustement la pitchoune avait faim ... c'etait très eprouvant pour elle et je me dis que ça doit etre pareil pour bon nombre de mamans.

Rarement mais oui quand ça a été nécessaire, jamais à la naissance par contre, bizarrement ou... égoïstement dans mon cas

BB1, mamite infernale et doc m'a tellement fachée, qu'il fallait que je réussisse à tenir malgré la douleur (jsuis tétue pire qu'une mule!) histoire de lui prouver qu'il avait tort comme ma mère (ils sont copains et voulaient que j'arrête). A partir de là, malgré les douleurs et tout le reste, je n'ai jamais écouté personne et je me suis accrochée pour les suivantes. La seule pour qui la donne a changé c'est... Emeline grâce à un papa aimant qui voulait partager et les complèments n'en étaient pas puisqu'il s'agissait de mon lait.

Aucun soucis de confusion je pense par contre des soucis à cause de la téterelle MAIS...... ça a sauvé 2 de mes allaitements car j'étais à sang et j'aurais hurlé de douleur déjà avec donc sans... aïeuhhhhhhhh.

Bref, pas de pb pour moi et vers 6/7 mois quand on ajoute un bib de temps à autre, aucun pb pour moi.

Clémence a 10 mois dans 2 jours et elle a 1 ou 2 bib par jour + mon sein + ses repas, parfois pas de bib, parfois plus le sein, pas de question ici, la vie, moi, elle qui avançons avec NOS limites.

Gros bisous

Euh, en lisant la réponse de rêve, je pense que mon caractère de cochon m'a bien aidée sur ce coup là car on m'a proposé de m'aider quand la douleur était trop forte et j'ai dit tellement fermement NONNNNNNNNN que c'était plus que clair que je voulais de l'aide pour la mise au sein mais que j'emplafonnerais celle qui arriverait avec un bib , la preuve en est étant les tites remarques rigolotes de l'une ou l'autre sur le sujet... "ah c'est vous qui menacez de mordre si on vous parle bib!"... je dois dire aussi que ça a soulevé des regards de compassion de la part du personnel et que cela m'a encore plus porté vers NOTRE victoire à moi comme mes puces!

Bisous