Me revoilà parmis vous
,
Et voici le récit de mon accouchement,
accouchement, qui, bien qu’il était programmé par césa, nous a quand-même donnée quelques surprises.
Rappel des faits : ma DPA était pour le 28 août, et le 28 je suis encore à la maison.
ON décide de me faire passer un monito de contrôle tous les jours, on ne peut pas me déclencher car j’ai eu une césarienne pour Mathilde (qui était arrivée 2 jours après son terme) et de plus le déclenchement avait entraîné une souffrance fœtale.
Je viens donc passer mon monito le mardi 28, je reste 2 bonnes heures, tout va bien.
J’y retourne le 29, j’y reste 2 heures aussi, tout va bien mais à l’examen de mon col on se rend compte qu’il est très haut, tellement haut qu’on n’arrive pas à sentir si il est ouvert… On commence donc à penser à une nouvelle césarienne…
Comme tout va bien au monito, on me demande de revenir le 30 au soir, je serais hospitalisée pour accoucher dés le 31 au matin.
J’arrive donc le 30, toujours pas de début de travail, on me donne ma chambre, et on m’annonce que ma césa n’aura pas lieu avant le 31 à 14 h !
Je me dis que le temps va paraître très long….
On me met sous monito, dans ma chambre, c’est pratique car je peux restée allongée tranquille et je garde mon portable à la main si j’ai besoin de joindre zhom. J’ai emmené de la lecture car 2 h de monito c’est long.
Le monito démarre, je demande à la fille de me dire quand je dois appeler, je me souviens trop bien que pour Mathilde les monitos étaient très bon avant le couac…. Et j’ai bien fait, car à peine 30 minutes plus tard je repère une baisse du rythme. J’appelle la sage-femme, elle fait de gros yeux et me dit qu’elle doit montrer ça au gynéco de garde. Pas de soucis, en attendant moi j’appelle zhom, je lui dis de se tenir prés car à mon avis Bibou ne va pas attendre vendredi soir.
La sage-femme revient, le gyné est en plein accouchement, il dit qu’une baisse ponctuelle peut arriver, mais dans le doute il veut me laisser sous monito…. Toute la nuit !
Autant vous dire que je n’étais pas très ravie, je savais bien que je n’allais pas fermer l’œil, que j’allais guetter tous les mouvements du bébés…
Vers 23 h je repère une nouvelle baisse du rythme, la sage-femme en informe le gygy, on me fait patienter…. Pis je le vois, le gygy de garde, il déboule dans ma chambre à minuit 30 pour m’annoncer qu’il allait faire ma césarienne, que ce serait trop risqué d’attendre jusqu’au lendemain, et que de toute façon je n’allais pas dormir (tu m’étonnes
).
On me prépare donc, on me perf, et je descends assez rapidement….
Et là, la panique : je vois l’anesthésiste de garde, c’est THE anesthésiste. Celui qui m’avait dit lors de la consultation pour Mathilde, que je ne pourrais pas avoir d’anesthésie car j’avais trop de poids. Et c’est lui qui m’a reçu il y a moins de 2 mois, et qui se trouvait tout con parce qu’il ne sentait toujours pas mes vertèbres, alors que l’anesthésie pour Mathilde avait très bien marché…
On m’installe donc, et je sens qu’il panique dans mon dos en disant « je ne sens pas les vertèbres, je ne sens pas les vertèbres… ». Là je sais que je vais souffrir, et j’ai eu raison, car il a fait 5 essais ! 5 essais où il tentait de faire rentrer l’aiguille, en essayant de la bouger, je recevais des décharges électriques jusque dans la jambe…. Une horreur.
L’équipe se met autour de moi, essaie de m’encourage, on me dit qu’il faut tenter ce genre d’anesthésie car à ce stade une anesthésie générale serait + dangereuse pour le bébé.
Enfin, au bout du 5ème essai, on y arrive ! Ouf !
Là je commence à trembler, je n’ai pas peur car j’ai déjà eu la même réaction avec Mathilde.
Mais je m’inquiète, j’ai des sensations bizarres, comme si j’arrivais encore à tout ressentir…
Et là on m’explique que c’est normal, on me passe un coton froid sur le ventre, il faut que j’arrive à sentir le coton mais pas à sentir qu’il est froid, c’est une sensation très étrange.
Et là je rentre dans la 4ème dimension : j’arrive à tout ressentir, tout !
Je sens qu’on m’ouvre, qu’on pousse mes parois, qu’on me « trifouille », qu’on me coupe des trucs, j’avoue que je me serais bien passée de ça ! Là encore le temps parait très long.
Et là, le vendredi 31 août à 1h 45 : le bonheur ! Mon petit bout sort de mon ventre, on me le montre tout de suite.
Je suis très émue mais je ne suis pas étonnée : il est comme je l’avais imaginé, exactement comme dans mes rêves.
On remonte bibou pour son premier bain (et pour le présenter à papa),
Et on me referme (là encore…. Je me serais bien passée de ce genre de sensation !).
Toute l’équipe est bien sympa, on papote un peu, et on me remonte car à cette heure-çi j’étais la dernière et tout le monde va se coucher, je ne vais donc pas en salle de réveil mais dans une salle à l’étage, surveillée par les sages-femmes.
Zhom vient me voir, je me sens très bien…
On me fait lever le jour même, le vendredi à 16 h, le soir même à 21 h on me dit que, si je le souhaite, je peux marcher seule. Incroyable : moi qui pensais que pour Mathilde on m’avait levée rapidement, là j’ai battu un record !
Le séjour à la clinique s’est super bien passé, très bonne équipe, évidemment on ne peut pas dormir car on vient toutes les 5 min pour le lit, la température, le ménage, les repas, les changes du bébé (au début je ne pouvais pas le porter), les visites, les consultations etc…
Il n’y a que le 2ème jour où ça ne s’est pas bien passé, premières visites, j’étais fatiguée et je crois que j’avais trop « forcée », bien contente de pouvoir tout faire seule assez vite…. Pis le pire de tout : les contractions ! Ces contractions qui ne sont jamais arrivées avant, elles arrivaient maintenant !
Dés que je mettais Axel au sein, « c’est normal » on me disait…. Mais ça ne me soulageait pas ! Le soir on a commencé à me donner du spasfon pour me soulager, et là ça a été beaucoup mieux.
Axel a fait un début de jaunisse, du coup ils l’ont mis 2 fois 3 heures sous les lampes à U.V., ça aussi ce n’était pas terrible… Mais le reste du séjour s’est passé tranquillou.
Au sujet de mon allaitement :
On me dit que, vu que je viens d’avoir la césa, bibou va avoir un biberon pour qu’il n’ait pas trop faim. Aïe… Je me dis qu’avec ça mon allaitement va être mal partit. On me le garde jusqu’à 6 h du matin, je renvois zhom à la maison pour qu’il se repose…
Ma mère avait pu se déplacer pour garde Mathilde durant la nuit.
A 9h je réclame à ce qu’on me mette mon bibou au sein, et là j’étais sur le c.. (allongée quand même) : il tétait super bien ! Le personnel me disait que ça annonçait un bon allaitement !
Gros hic : lors de mon accouchement il avait avalé pas mal de choses, et du coup les 3 premiers jours il était très encombré, il régurgitait beaucoup et on m’a demande de le faire manger le moins possible…. Je croisais les doigts pour que ça ne gâche pas un allaitement qui démarrait super bien, et j’ai eu beaucoup de chance : j’ai eu ma montée de lait assez rapidement et lorsque Axel allait mieux j’ai pu l’allaiter sans problème.
J’ai beaucoup de chance car dans ma clinique ils se sont beaucoup informés avec la Leache league, et ils organisent une réunion par semaine au sujet de l’allaitement, ce qui fait que j’ai bien été aidé par la suite. Ma césa n’a pas été un problème, ils m’ont bien montré comment l’allaiter sur le coté (c’est devenu ma position favorite), ils ont même testé d’autres positions qui m’ont été bien utile, même si je ne pourrais pas les refaire (genre être allongée sur le dos et tenir le bébé semis assis
), ça m’a montré qu’on pouvait tenter tout un tas de position.
Aujourd’hui il tète super bien, et je suis contente de faire du « 100 % à la demande » sans trop être fatiguée, car il peut téter toutes les heures en soirée, mais tenir 2 fois 4 heures la nuit, ça me change de Mathilde qui mangeait un bib’ toutes les 2 h.
Il lui est même arrivé de dormir 5 heures de suite dans la nuit, oserais-je me plaindre
?
Sérieusement, je me sens très épanouie avec Axel, quand je lui donne le sein ça me détend, pis je n’ai pas besoin de regarder l’heure ou la taille du bib’ pour savoir si il boit trop ou pas assez.
Et zhom est très content aussi, pas besoin pour lui de laver les bib’, de les stériliser, et il n’est pas obligé de se lever la nuit, ça lui fait une excuse imparable.